Macron dénonce les projets « fous » de ses adversaires
Emmanuel Macron, porté par des sondages favorables, a défendu vendredi à Souillac (Lot) son "projet de conquête" en vue de la...

Macron dénonce les projets « fous » de ses adversaires

Emmanuel Macron, porté par des sondages favorables, a défendu vendredi à Souillac (Lot) son "projet de conquête" en vue de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron, porté par des sondages favorables, a défendu vendredi à Souillac (Lot) son "projet de conquête" en vue de la présidentielle, dénonçant les "projets fous" de ses principaux adversaires.

"La France est un pays dont la vocation profonde n'est pas de se rétrécir sur lui-même, n'est pas de trahir ses valeurs, n'est pas d'avoir peur de l'avenir", a-t-il lancé devant 500 sympathisants en défendant "un esprit de conquête d'un optimisme farouche".

"Ce que je vous propose, ce n'est pas un projet fou qui a déjà intégré la défaite face au travail", a-t-il dit dans une allusion au socialiste Benoît Hamon.

"Ce n'est pas un projet fou qui consiste à sortir de l'Euro, de toutes les contraintes, à s'affranchir des réalités de la vie pour proposer la haine de l'autre comme projet politique", a-t-il poursuivi, en référence à la candidate du Front national Marine Le Pen.

"Ce n'est pas un projet fou qui consiste à vous expliquer tout ce que devez faire et à vous rétablir malgré vous", a-t-il encore déclaré, sans référence claire à un de ses adversaires.

Il a défendu son projet, celui d'un "homme qui veut présider pour vous donner le pouvoir", pour "tenir un cap" et "protéger le pays dans des temps difficiles".

Il a de nouveau expliqué les grandes lignes de son projet économique et annoncé que son mouvement En Marche! avait "passé le cap des 200.000 adhérents", "ce qui fait de nous une vraie force politique".

Un peu plus tôt dans l'après-midi, il s'était rendu dans le village touristique de Rocamadour, accompagné de son épouse Brigitte, pour rencontrer les élus locaux et visiter la "chapelle miraculeuse" du Sanctuaire de Notre-Dame de Rocamadour.

Partager cet article

Dans la même thématique

Macron dénonce les projets « fous » de ses adversaires
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le