Emmanuel Macron a été élu dimanche président de la République en France avec 66,10% des voix, contre 33,90% à Marine Le Pen, selon les résultats définitifs du second tour de l'élection présidentielle diffusés lundi par le ministère de l'Intérieur.
L'abstention s'est élevée à 25,44% des inscrits sur les listes électorales, en hausse par rapport au premier tour (22,23%).
Emmanuel Macron a recueilli 20.753.797 voix, Marine Le Pen 10.644.118 suffrages, selon les chiffres de l'Intérieur pour la France entière.
Emmanuel Macron, élu président, prononce un discours devant la Pyramide du Louvre, le 7 mai 2017 à Paris
AFP
Le pourcentage des bulletins blancs, 8,51%, et nuls 2,96%, soit un total de 11,47% des votants et plus de 4 millions d'électeurs, est le plus élevé enregistré lors des scrutins présidentiels depuis le début de la Ve République.
Au premier tour, le 23 avril, Emmanuel Macron, candidat d'En Marche!, avait recueilli 24,01% des voix, la candidate du Front national Marine Le Pen 21,30%.
Les résultats définitifs du second tour doivent encore être proclamés mercredi en fin d'après-midi par le Conseil constitutionnel, après les opérations de contrôle qui lui incombent.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.