Macron « emmerde » les non-vaccinés : « Ce n’est pas un dérapage, c’est un outrage », selon Bruno Retailleau

Macron « emmerde » les non-vaccinés : « Ce n’est pas un dérapage, c’est un outrage », selon Bruno Retailleau

Après la polémique suite aux propos d’Emmanuel Macron sur les non-vaccinés, le texte sur le passe vaccinal ne sera « pas » examiné au Sénat « ces prochains jours », affirme le président du groupe LR, Bruno Retailleau. « Il faut le faire dans la sérénité », ajoute le président de groupe.
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Les propos d’Emmanuel Macron sur les non-vaccinés qu’il veut « emmerder » continuent de faire polémique. Des propos dénoncés par Bruno Retailleau, président du groupe LR du Sénat. « Il peut y avoir un langage populaire mais la différence, c’est que lui est président de la République. Et aucun président de la République ne peut se permettre de stigmatiser avec ces mots-là une partie des Français. La crise sanitaire ne peut permettre au président de la République de faire et dire n’importe quoi. Et de stigmatiser une partie des Français jusqu’à leur dénier la qualité de citoyens. C’est très grave », estime au micro de Public Sénat Bruno Retailleau, interrogé après les questions d’actualité au gouvernement au Sénat. Pour le sénateur, « ce n’est pas un dérapage, c’est un outrage ».

« Nous sommes en faveur du passe vaccinal mais on voit bien le piège qui est tendu. Il voudrait, non pas avoir une majorité électorale, mais avoir une sorte de majorité vaccinale. Il voudrait dire aux 90 % des Français vaccinés, dire moi je suis le grand champion de la vaccination et tous les autres, on les met à l’extrême, et ce sont les alliés des antivax. C’est un piège qui nous est tendu », selon le sénateur LR de Vendée. « Nous avons une ligne de responsabilité pour protéger les Français. […] Nous voulons voter le passe vaccinal pour protéger les Français et certainement pas pour les isoler, les stigmatiser, pour une partie d’entre eux », ajoute le président de groupe.

Maintenant, quand va arriver le texte ? « Pas ces prochains jours. On ne sait même pas quand les députés seront en mesure de le voter. Ce que je recommande, c’est qu’on pose les choses désormais, qu’on maîtrise à nouveau le calendrier pour examiner sereinement un texte important, compliqué, qui a des enjeux. Il faut le faire dans la sérénité. Et certainement pas dans cette ambiance totalement hystérisée, à cause d’Emmanuel Macron », répond Bruno Retailleau.

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