Politique
Le Premier ministre a confirmé que les propositions budgétaires du gouvernement, annoncées un peu après le 14 juillet, permettront de réduire le déficit à 4,6 % du PIB en 2026.
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Par Public Sénat
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Cet après-midi, Emmanuel Macron a prononcé un discours à Bastia, mêlant à la fois une fin de non recevoir sur plusieurs revendications des nationalistes et l’acceptation de voir inscrite la spécificité corse dans la Constitution. Ce qui a gêné le sénateur (LR) de la Meuse, Gérard Longuet : « Emmanuel Macron continue d’être déconcertant. C’est à la fois « oui » et en même temps « non ». Nous avons un Président qui va en Corse expliquer aux nationalistes, et je m’en réjouis, qu’il ne s’agit pas de leur faire des concessions. Et il est très strict (…) Mais au dernier moment, il nous sort, soit l’article 72, soit l’article 74 de la Constitution qui prévoient des textes spécifiques pour les collectivités locales (…) ou des textes spécifiques pour les collectivités d’Outre-mer. Et je ne pense pas que les Corses se sentent membres d’une collectivité d’Outre-mer, au sens de la Constitution de notre pays (…) La tonalité principale est une tonalité d’autorité et on a le sentiment qu’au dernier moment, il a ouvert une vanne, en se disant « (…) cela pourra toujours être utile ». »
Et il ajoute : « Ce que je retiens, c’est de reconnaître qu’il y a en Corse des exigences particulières. Les autonomistes en sont d’ailleurs les porteurs et je les comprends parfaitement. Je ne les aurais pas soutenus mais je les comprends. Les nationalistes, je ne les accepte pas, parce que c’est détricoter une Nation qui doit tant à la Corse, et au premier d’entre eux, Napoléon Bonaparte. »
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