Emmanuel Macron est arrivé jeudi matin dans le camp de l'armée de Terre de Mourmelon (Marne), pour assister en hélicoptère à des manoeuvres à balles et obus réels et se faire présenter les nouveaux équipements du "combattant 2020".
Au cours de cette "journée d'immersion" dans les camps de Mourmelon et de Suippes, a expliqué le porte-parole de la base, le chef de l'Etat survolera les manœuvres pour découvrir l'ensemble des capacités de l'armée de Terre, des plus lourdes aux plus légères.
En particulier, il pourra assister aux techniques de raids blindés utilisées par les forces Serval puis Barkhane au Mali et à des missions aéroportées.
Accompagné de la ministre des Armées Florence Parly et du chef d'état-major de l'armée de terre Jean-Pierre Bosser, il se fera présenter les nouveaux matériels du programme Scorpion, qui doit enfin moderniser les équipements pour les 15 prochaines années. Un programme conforté par la future loi de programmation militaire.
Le programme Scorpion prévoit ainsi le déploiement à partir de cette année des nouveaux véhicules blindés Griffon et Jaguar, qui remplaceront des véhicules qui ont plus de 30 ans, ainsi que des systèmes collaboratifs interconnectant les engins et les combattants grâce à la vétronique (réseau électronique interne du véhicule). L'armée évalue aussi des fusils brouilleurs pour la lutte anti-drones.
Emmanuel Macron (c) lors d'une cérémonie militaire au camp de Mourmelon, le 1er mars 2018
POOL/AFP
Le programme "combattant 2020" comprend lui notamment des nouveaux gilets pare-balles et treillis retardant à la flamme.
Sept soldats de l'armée de terre ont été tués depuis début 2018 dont cinq dans un accident d'hélicoptère dans le Var et deux la semaine dernière au Mali.
Depuis son élection, Emmanuel Macron s'est déjà rendu en juillet sur une base aérienne, celle d'Istres (Bouches-du-Rhône), et dans le port de Toulon, où il a présenté en janvier ses voeux aux armées. Il a aussi rendu visite aux troupes basées à l'étranger, au Mali et au Niger, et visité en juillet la base opérationnelle des sous-marins nucléaires de l'Ile Longue (Finistère).
Le projet de loi de programmation militaire (LPM), présenté en conseil des ministres le 6 février, prévoit de consacrer 295 milliards d'euros à la Défense de 2019 à 2025. Ses priorités portent sur l'amélioration du quotidien du soldat et la modernisation d'équipements à bout de souffle. Il doit être examiné par l'Assemblée nationale du 20 au 22 mars.
Son objectif est de porter les dépenses de Défense à 2% du PIB français en 2025 -- le niveau que réclame l'Otan à ses membres -- soit 50 milliards d'euros, contre 34,2 milliards cette année, après des années de compressions budgétaires.
Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).
ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.
Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.
A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.