Emmanuel Macron arrive en tête des personnalités suscitant le plus de soutien et de sympathie tandis que Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg sont en forte progression, selon un sondage Odoxa publié mardi.
Emmanuel Macron, en progression de quatre points, est la personnalité politique suscitant le plus d'adhésion (40%), devant Alain Juppé (34%, +1) et François Fillon (32%, +1), selon ce baromètre mensuel réalisé pour L'Express, la presse régionale et France Inter.
Mais trois personnalités de gauche enregistrent une percée notable: Jean-Luc Mélenchon, troisième ex-aequo avec François Fillon (32%), progresse de 8 points, tout comme Arnaud Montebourg, à 28%, tandis que Benoît Hamon, 10e ex-aequo avec Ségolène Royal, progresse de 9 points à 23%.
Marine Le Pen baisse d'un point à 26%.
Jean-Luc Melenchon le 11 janvier 2017 au Mans
AFP
A l'inverse, Manuel Valls, qui pointe au 12e rang avec 23%, ne progresse que de deux points, selon cette enquête réalisée avant et après le premier débat, le 12 janvier, de la primaire organisée par le Parti socialiste.
Sept candidats s'affronteront pour cette primaire les 22 et 29 janvier, dont Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.
Chez les sympathisants de gauche, c'est Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise à la présidentielle, qui prend la tête du classement avec une cote d'adhésion de 53%, grâce à une progression de 9 points en un mois.
A droite (hors FN), François Fillon est en tête (77%), mais il perd un point alors qu'Alain Juppé, deuxième, gagne cinq points (58%), devant Nicolas Sarkozy, qui s'envole de 9 points (57%).
L'ex-président fait jeu égal avec Emmanuel Macron, en progression lui aussi de 9 points parmi les sympathisants de droite (57%). Chez les sympathisants de gauche, le candidat du mouvement En Marche arrive septième (39%, +3).
Sondage réalisé par internet les 12 et 13 janvier, selon la méthode des quotas, auprès d'un échantillon de 984 personnes âgées de 18 ans et plus, dont 452 personnes interrogées avant le débat et 532 personnes après le débat. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.
Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».
Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.
Reçu ce matin par le Premier ministre pour un point d’étape sur la première partie de la discussion budgétaire à l’Assemblée nationale, François Patriat considère que Sébastien Lecornu a choisi « une voie différente qui permettrait d’aboutir » à un accord sur le PLF, sans recours au 49-3.