Les présidents français et égyptien Emmanuel Macron et Abdel Fattah al-Sissi ont ensemble "souligné l'urgence d'une désescalade et d'un soutien humanitaire à Gaza", au cours d'un entretien téléphonique jeudi, a indiqué l'Élysée.
Le président français "a salué les efforts égyptiens pour faire progresser la réconciliation inter-palestinienne, obtenir une trêve à Gaza et améliorer l'accès humanitaire au profit des populations civiles", précise l'Élysée.
Une fragile trêve a été instaurée jeudi soir par l'entremise de l'Égypte et de l'ONU, selon une source proche des négociations.
Carte et données socio-économiques sur la bande de Gaza selon un rapport des Nations unies de juillet 2017
AFP
Au moins 169 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le 30 mars et un soldat israélien a été tué le 20 juillet. Jeudi dernier, l'aviation israélienne a encore riposté à un barrage de tirs de roquettes et d'obus de mortier en frappant plus de 150 sites militaires du Hamas.
Les deux dirigeants ont aussi évoqué la situation en Libye et les efforts déployés par l'Égypte et la France pour accompagner le processus politique promu par l'ONU, pour préparer la tenue d'élections en décembre.
Après avoir auditionné les responsables d’une enquête administrative sur les failles de la sécurité, le président de la commission de la Culture du Sénat Laurent Lafon (centriste) est revenu sur le plateau de Public Sénat sur les failles dans la sécurité que le rapport a relevé.
Lors des questions d’actualité au gouvernement, le ministre de l'Intérieur a été interrogé sur l’anniversaire de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. L’occasion pour mettre sur la table des solutions face aux dangers qui menacent le principe de laïcité.
Lors des questions d’actualité au gouvernement, le sénateur du Rhône François-Noël Buffet s’est agacé des slogans anti-police projetés à Lyon et partagés lors d’un rassemblement de la France insoumise à Marseille. Le ministre de l’Intérieur promet que « la justice sera saisie ».
Le 8 décembre, les élus du Congrès de Nouvelle-Calédonie ont donné un avis favorable à la tenue d’une « consultation anticipée » sur l’accord de Bougival. Mais plus de la moitié des votants se sont abstenus ou se sont opposés à la mesure. Le sénateur indépendantiste, Robert Xowie a demandé au gouvernement de renoncer à cette consultation « qui risquerait d’aggraver la crise et d’accentuer les divisions ».