Les présidents français et égyptien Emmanuel Macron et Abdel Fattah al-Sissi ont ensemble "souligné l'urgence d'une désescalade et d'un soutien humanitaire à Gaza", au cours d'un entretien téléphonique jeudi, a indiqué l'Élysée.
Le président français "a salué les efforts égyptiens pour faire progresser la réconciliation inter-palestinienne, obtenir une trêve à Gaza et améliorer l'accès humanitaire au profit des populations civiles", précise l'Élysée.
Une fragile trêve a été instaurée jeudi soir par l'entremise de l'Égypte et de l'ONU, selon une source proche des négociations.
Carte et données socio-économiques sur la bande de Gaza selon un rapport des Nations unies de juillet 2017
AFP
Au moins 169 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le 30 mars et un soldat israélien a été tué le 20 juillet. Jeudi dernier, l'aviation israélienne a encore riposté à un barrage de tirs de roquettes et d'obus de mortier en frappant plus de 150 sites militaires du Hamas.
Les deux dirigeants ont aussi évoqué la situation en Libye et les efforts déployés par l'Égypte et la France pour accompagner le processus politique promu par l'ONU, pour préparer la tenue d'élections en décembre.
L'impopularité du Premier ministre est bien moindre que celle du chef de l’Etat : Sébastien Lecornu bénéficie de 35% d’opinions favorables contre 21% pour Emmanuel Macron, selon le dernier baromètre Odoxa de décembre 2025. Cet écart s'est même creusé, puisque le locataire de Matignon a progressé de 5 points depuis octobre tandis que le président stagne.
59% des Français sont disposés à se reporter sur un candidat qui ne bénéficie pas de leurs faveurs politiques afin d'empêcher LFI de l’emporter aux prochaines municipales. Ce chiffre dépasse de loin les 44% qui se disent prêts à faire de même contre le RN, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. C’est au sein de la droite et du centre que le sentiment anti-LFI s’exprime avec le plus de force.
Comme lors des précédentes élections municipales, le thème de la « sécurité et de la lutte contre la délinquance » se dégage largement comme prioritaire pour 50% des Français interrogés, en particulier chez les sympathisants de droite et d’extrême droite, dans un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. La santé et le niveau des impôts locaux suivent, avec 35% de citations chacun.
Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.