La cote d'Emmanuel Macron (-1) et celle d’Édouard Philippe (-2) sont à nouveau en baisse en novembre et deux Français sur trois ont une mauvaise opinion du couple exécutif, selon un sondage Odoxa diffusé mardi.
Avec 34% des personnes interrogées qui considèrent qu'il est "un bon président de la République", le chef de l'Etat cède du terrain pour le deuxième mois consécutif et 65% (=) jugent négativement son action, à l'approche de la journée de mobilisation du 5 décembre contre la réforme des retraites.
A 35%, la cote d’Édouard Philippe est également en baisse et 64% (+2) des Français jugent négativement l'action du Premier ministre, selon cette enquête pour CGI, France Inter, La Presse régionale et L'Express.
Dans ce sondage Odoxa, Emmanuel Macron cède principalement du terrain auprès des sympathisants du Parti socialiste (-14), mais gagne parallèlement à droite auprès de ceux de LR (+17).
Plusieurs récents sondages ont également donné le chef de l'Etat en légère baisse.
Le Premier ministre Edouard Philippe, le 21 novembre 2019 à Paris
AFP/Archives
Bien qu'en net recul, Nicolas Sarkozy (29%, -3) arrive en tête des personnalités qui suscitent le plus de soutien ou de sympathie, devant Marine Le Pen (27%, +2). Ils sont suivis d'un trio composé de Jean-Yves Le Drian (-2), Xavier Bertrand (=) et de François Baroin (non testé en octobre) à 26%.
Enquête réalisée en ligne les 20 et 21 novembre auprès de 1.002 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.