Macron exclut une « coalition » avec LR ou le PS et tacle Baroin
Emmanuel Macron a exclu toute "coalition" avec LR ou le PS s'il est élu président, et lâché une critique contre le sénateur-maire...

Macron exclut une « coalition » avec LR ou le PS et tacle Baroin

Emmanuel Macron a exclu toute "coalition" avec LR ou le PS s'il est élu président, et lâché une critique contre le sénateur-maire...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a exclu toute "coalition" avec LR ou le PS s'il est élu président, et lâché une critique contre le sénateur-maire (Les Républicains) de Troyes François Baroin, selon lui constant dans "la recherche de son intérêt personnel", dans un entretien au Figaro.

"L'objectif que je fixe est clair: obtenir aux législatives une majorité absolue qui soit une majorité présidentielle", a déclaré M. Macron dans cette interview mise en ligne vendredi soir.

"Il n'y aura pas de coalition avec les deux grands partis existants, ni avec LR ni avec le PS. Mais dans les temps qui arrivent, il y aura une refondation de la vie politique qui verra des socialistes et des Républicains me rejoindre individuellement", a estimé le candidat d'En Marche!

"C'est la clé pour ne pas avoir de majorité coulissante. On ne peut pas se le permettre dans les temps d'incertitude que nous traversons", a-t-il poursuivi.

Favori du deuxième tour de l'élection présidentielle, M. Macron cherche désormais à rassembler à droite comme à gauche, tout en fustigeant l'attitude de certains responsables, comme M. Baroin.

"Nous avons M. Baroin, qui est l'un des responsables d'un parti qui fait 20%" au premier tour de la présidentielle.

"Et il dit de manière absolument invraisemblable: +moi je veux bien être Premier ministre de M. Macron+. Vous me direz, il a voulu être celui de M. Sarkozy, il a voulu être ensuite celui de M. Fillon, il voudrait devenir le mien. Il manifeste donc une vraie constance: la recherche de son intérêt personnel", a raillé M. Macron, avant de glisser une autre pique au premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, soupçonné de calcul politique.

"Jeudi, M. Cambadélis disait que, s'il est réélu député, il ne voterait pas l'habilitation à réformer le Code du travail. Très bien! Mais moi je suis clinique: M. Cambadélis est le chef d'un parti qui fait 6 %... Donc sa principale préoccupation est surtout de savoir combien de députés il aura avec l'étiquette socialiste", a-t-il estimé.

"Cette cécité prouve qu'ils ne sont pas en situation d'avoir une majorité", a encore cinglé M. Macron.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le

Photo horizontale Hollande
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : « Je vois des victimes qui sortent du Bataclan, le regard hagard… », se remémore François Hollande

ENTRETIEN – Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l'ancien président de la République revient auprès de Public Sénat sur le déroulé des attaques terroristes de Seine-Saint-Denis et de Paris. Il détaille la gestion de la crise et les décisions prises cette nuit-là, mais analyse aussi l'évolution du pays face à cette épreuve.

Le