Macron ironise sur ceux qui mènent campagne « calfeutrés » quand lui « va au contact de la population »
Emmanuel Macron a ironisé vendredi, lors d'un déplacement en Isère, sur ses concurrents qui mènent campagne "calfeutrés" devant...

Macron ironise sur ceux qui mènent campagne « calfeutrés » quand lui « va au contact de la population »

Emmanuel Macron a ironisé vendredi, lors d'un déplacement en Isère, sur ses concurrents qui mènent campagne "calfeutrés" devant...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron a ironisé vendredi, lors d'un déplacement en Isère, sur ses concurrents qui mènent campagne "calfeutrés" devant leurs seuls partisans, quand lui va "au contact de la population", visant sans le nommer François Fillon.

"Moi, je fais des visites de terrain et je vois des gens. Je considère qu'on ne fait pas campagne simplement en s'adressant à ses supporteurs et, ce faisant, aux médias. On fait campagne en allant au contact de la population, en allant sur le terrain, ce que je ne cesse de faire", a déclaré M. Macron lors de sa visite de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria).

"Je ne suis pas l'homme d'un clan, je ne fais pas campagne en m'adressant à un clan fermé et acquis", a-t-il assuré. "Je fais des choses différentes. Il faut savoir aussi décloisonner les choses et ne pas parler qu'aux siens. Ce n'est pas cela faire campagne. C'est aller faire des marchés, parfois rencontrer des opposants. Ca n'est pas vivre calfeutré en s'exprimant seulement vers des gens qui sont de toute façon en soutien", a insisté l'ancien ministre de l’Économie.

A neuf jour du premier tour de la présidentielle, "je suis calme, serein et totalement déterminé", a expliqué M. Macron. "Il y a un an, ce que nous avons mis en place n'existait pas. Cette émergence nouvelle est la transformation, le vrai renouvellement, le vrai changement de cette campagne" face à "des gens qui sont dans la vie politique depuis très longtemps"

Le candidat d'En Marche! donnera une grande réunion publique lundi à Bercy. Mardi, il ira "sur le terrain pour aller parler du travail, au contact de la France qui travaille tôt et tard". Une réunion publique est également programmée mercredi à Nantes et de nouveaux déplacements de "terrain" jeudi.

Vendredi, dernier jour de la campagne officielle, sont envisagées une réunion publique à Rouen, une séquence à Amiens et un meeting à Arras.

Partager cet article

Dans la même thématique

Macron ironise sur ceux qui mènent campagne « calfeutrés » quand lui « va au contact de la population »
3min

Politique

Budget : Amélie de Montchalin assume le dialogue avec le PS plutôt qu’avec le RN au nom des « valeurs gaullistes »

A 48 heures de la réunion de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances, le ton est monté d’un cran entre le gouvernement et la droite sénatoriale qui refuse d’endosser la responsabilité d’un niveau de déficit, porté à 5,3 %. Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Amélie de Montchalin indique que le gouvernement a choisi « en conscience de travailler avec le Parti socialiste ».

Le

Macron ironise sur ceux qui mènent campagne « calfeutrés » quand lui « va au contact de la population »
3min

Politique

Dermatose des bovins : Sébastien Lecornu appelle au soutien des vétérinaires menacés

Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre Sébastien Lecornu a longuement détaillé la stratégie de l’exécutif pour lutter contre la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a appelé au soutien des vétérinaires menacés, car en charge des « dépeuplements » des bovins affectés.

Le

Macron ironise sur ceux qui mènent campagne « calfeutrés » quand lui « va au contact de la population »
4min

Politique

Budget 2026 : « Les choses vont être difficiles », reconnaît Sébastien Lecornu, face à des sénateurs LR en colère

Le président du groupe LR au Sénat a fait part de la colère de ses troupes lors des questions au gouvernement, après que le ministre de l’Économie a pointé du doigt la responsabilité du Sénat dans la dégradation du projet de loi de finances. Le Premier ministre a indiqué que ses ministres faciliteraient les compromis, à deux jours de la commission mixte paritaire.

Le