Un décret du président Emmanuel Macron publié vendredi au Journal officiel limite à dix le nombre de collaborateurs du cabinet d'un ministre et précise que leur nomination est faite par décret après avoir été soumise au Premier ministre.
"Le cabinet d'un ministre ne peut comprendre plus de dix membres. Le cabinet d'un ministre délégué ne peut comprendre plus de huit membres. Le cabinet d'un secrétaire d'Etat ne peut comprendre plus de cinq membres", stipule ce décret, signé par le chef de l'Etat et le Premier ministre Edouard Philippe.
Onze ministres ou secrétaires d'Etat de la société civile
AFP
Il indique également que "les nominations des membres des cabinets ministériels sont faites par arrêté ministériel après avoir été soumises au Premier ministre". Cet arrêté "précise les titres des personnes concernées et l'emploi auquel elles sont appelées au sein du cabinet".
"Nul ne peut exercer des tâches au sein d'un cabinet ministériel s'il ne figure sur cet arrêté", est-il aussi indiqué.
Le président Macron (c) entouré du nouveau gouvernement, à l'Élysée, le 18 mai 2017
AFP
Un précédent décret, datant de juillet 1948, limitait déjà à dix membres la composition du cabinet d'un ministre. Lequel, selon ce texte, ne "peut comporter d'autres emplois" que celui de "directeur de cabinet", celui de "chef de cabinet", "deux emplois de chef adjoint de cabinet", "trois emplois d'attaché de cabinet", "un emploi de chef du secrétariat particulier" et "deux emplois de chargé de mission ou de conseiller technique". Soit dix "emplois".
Sous le précédent quinquennat, la règle fixée en mai 2012 au moment de l'installation du gouvernement de Jean-Marc Ayrault était de 15 collaborateurs pour les ministres et 10 pour les ministres délégués.
Par ailleurs, selon le décret signé par M. Macron et publié vendredi, tout membre d'un cabinet ministériel doit "adresser une déclaration de situation patrimoniale et une déclaration d'intérêts à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique". Une disposition figurant déjà dans la loi sur la transparence voulue par François Hollande en 2013.
Enfin, "nul ne peut être nommé membre d'un cabinet ministériel s'il ne jouit de ses droits civils et politiques". Une disposition déjà présente dans le décret de 1948.
Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, avait indiqué jeudi à l'issue du premier Conseil de ministres qu'une "circulaire sur la place des cabinets" ministériels serait présentée prochainement".
Un bureau politique des Républicains s’est réuni ce 27 août sous l’égide de Bruno Retailleau. Le parti maintient la position édictée par son président, à savoir le refus de la chute du gouvernement, mais temporise toujours sur l’attitude à adopter en cas de changement d’équipe à Matignon.
L’annonce surprise par François Bayrou d’un vote de confiance à l’issue quasi impossible interroge. Certains, comme le sénateur LR Max Brisson, y voient « un coup théâtral » pour assurer sa sortie et une éventuelle candidature à la présidentielle. « Spéculation », balaie d’un revers de main un proche du premier ministre, pour qui « ce n’est aujourd’hui pas d’actualité ».
Invité de France Inter, mardi 26 août, Jean-Luc Mélenchon a annoncé que les députés LFI déposeraient une nouvelle motion de destitution visant Emmanuel Macron, sur le fondement de l’article 68 de la Constitution.
Il ne devrait pas y avoir de guerre des droites à Paris, en tout cas pas pour le moment. La commission nationale d’investiture de LR s’apprête à soutenir officiellement la candidature de Rachida Dati aux municipales à Paris en mars prochain. En échange, la ministre de la Culture laisserait le champ libre à Michel Barnier, investi par le parti à la législative partielle dans la 2e circonscription de Paris.
Le
Le direct
Best of - TR lutte contre les violences sexistes scientifiques
Best of - TR lutte contre les violences sexistes scientifiques