Macron loue la Ve République, qui « permet d’éviter la tyrannie de l’immédiateté »
Emmanuel Macron a loué jeudi à Colombey-les-Deux-Eglises la Constitution de 1958, notamment parce qu'elle permet au président d'...

Macron loue la Ve République, qui « permet d’éviter la tyrannie de l’immédiateté »

Emmanuel Macron a loué jeudi à Colombey-les-Deux-Eglises la Constitution de 1958, notamment parce qu'elle permet au président d'...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a loué jeudi à Colombey-les-Deux-Eglises la Constitution de 1958, notamment parce qu'elle permet au président d'"avancer" en évitant "la tyrannie de l'immédiateté", une allusion à la crise provoquée par la démission de Gérard Collomb.

"La force de cette Constitution, c'est qu'elle permet d'avancer", a déclaré le chef de l'Etat à des journalistes après avoir visité le village où vécut le général de Gaulle.

La Constitution de la Ve République "permet d'éviter la tyrannie de l'immédiateté, qui est une absurdité contemporaine. Ce ne sont pas les péripéties du quotidien qui doivent décider pour une nation. Si on regarde tous les jours les péripéties du quotidien, tout ce qui se passe, les sondages, etc... on n'avance plus, on ne fait plus rien", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron avait déjà minimisé mercredi la portée de la démission de son ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, estimant "qu'il y a un gouvernement au travail" et que "le reste ce sont des péripéties".

A Colombey, il a par ailleurs vanté la "solidité" et la "souplesse" de la Constitution, qui "a été de très nombreuses fois modifiée" en 60 ans.

"Non, je ne crois pas", a-t-il répondu à la question de savoir si la Constitution concentrait trop les pouvoirs aux mains du président.

"Je crois que ceux qui vont dans ce sens et, comme dirait le général, sautent comme des cabris sur leur chaise pour vouloir une VIe République, n'aiment tout simplement pas l'Etat et n'aiment pas qu'on décide. Aucun pays n'avance si on ne décide pas. Regardez les pays autour de nous. Ils sont bousculés par les extrêmes ou il devient impossible de passer le moindre texte de loi", a-t-il ajouté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the French National Assembly
6min

Politique

Budget 2026 : quels scénarios dans un calendrier de plus en plus contraint ?

Avec encore plus de 1 500 amendements restant à examiner en une semaine à l’Assemblée sur la partie recettes du projet de loi de finances, le calendrier budgétaire est de plus en plus contraint. Dans une assemblée divisée et avec le renoncement du gouvernement de recourir au 49.3, la possibilité d’une adoption des deux lois de finances avant le 31 décembre 2025 relève presque de la politique-fiction.

Le

Paris: Salon europeen de l Education
4min

Politique

Budget 2026 : Un rapport du Sénat dénonce « un coup dur porté à la jeunesse », avec une réduction de l’enveloppe dédiée au service civique

Comme en 2025, la mission sport, jeunesse et vie associative subie une sérieuse coupe dans le budget. Le service civique voit son enveloppe budgétaire réduite de 20 %, soit 114,4 millions d’euros par rapport à l’année dernière. « Se priver d’un dispositif qui fonctionne au moment où on a besoin de faire du lien social, c’est incompréhensible », regrette le rapporteur des crédits, Éric Jeansannetas (PS).

Le

Macron loue la Ve République, qui « permet d’éviter la tyrannie de l’immédiateté »
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le