Sans surprise, aucun des sept candidats à la primaire organisée par le PS n'a voulu jeudi envisager de se désister en faveur de Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron s'ils les devancent, comme le suggéraient les journalistes lors de leur premier débat télévisé.
Pour Arnaud Montebourg, "imaginez qu'il y ait 3 millions de votants à cette primaire, ce que je crois, nous aurons un mandat de rassembler l'ensemble des gauches".
Pour autant il a laissé planer le doute sur un éventuel rapprochement avec Emmanuel Macron. "Monsieur Macron est un peu Monsieur X. Est-il de droite, est-t-il de gauche. Bref, j'ai besoin de comprendre", a-t-il dit.
Jean-Luc Melenchon le 11 janvier 2017 au Mans
AFP
Immédiatement après, François de Rugy a taclé Arnaud Montebourg.
"Celui ou celle qui sera désigné, je ne veux pas qu'il dise que le lendemain il aura rendez-vous avec Jean-Luc Mélenchon. C'est l'agneau qui invite le loup. Jean-Luc Mélenchon, il ne va pas se retirer", a-t-il martelé.
Benoît Hamon a pour sa part dit "Oui à la discussion" avec les autres candidats de la gauche. "Je m'engage à faire en sorte que ce dialogue existe, s'il n'est pas conclusif, nous en prendrons acte mais il faut qu'il existe", a-t-il précisé.
Pour Vincent Peillon, "la plus grande erreur de ce quinquennat, c'est d'avoir été sectaire, brutal", alors que par le passé, "La gauche a su gagner quand elle a rassemblé". "On ne peut gagner qu'à partir du coeur de la gauche, le PS", a-t-il ajouté, promettant d'organiser le rassemblement avec Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron.
Pour Manuel Valls, "la présidentielle, ça n'est pas un concours hippique, le jeu des petits chevaux (...) Chacun devra prendre ses responsabilités et tenir compte de la réussite de cette primaire".
À peine voté au Sénat, le projet de loi d’orientation agricole a fait l’objet d’un compromis en commission mixte paritaire. La nouvelle version du texte laisse la part belle à plusieurs mesures introduites par les sénateurs, notamment le principe de « non-régression » de la souveraineté alimentaire et la dépénalisation de certaines atteintes à la biodiversité. L’opposition dénonce un débat « au pas de charge ».
Chaque voix comptera pour le candidat d’Emmanuel Macron à la présidence du Conseil constitutionnel. Après l’avoir auditionné chacune à leur tour, les commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat décideront au cours d’un vote, qui s’annonce disputé, si elles confirment ou rejettent cette désignation. La droite sénatoriale fait part de ses doutes et ne donne pas de consigne de vote. Les députés du RN, qui détiennent aussi la clé du scrutin, maintiennent le suspense.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin s’est félicitée de l’adoption définitive des textes budgétaires. La ministre promet de poursuivre la trajectoire de réduction du déficit et d'associer plus largement les parlementaires dans le suivi des dépenses.
L’élection du futur président des Républicains se tiendra les 17 et 18 mai. À la fois ministre et candidat, Bruno Retailleau assure que la guerre des chefs « ne viendra pas de lui ». En face, Laurent Wauquiez, qui espérait s’imposer naturellement à la tête du parti, répète que cette fonction n’est pas compatible avec l’agenda d’un ministre.
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