Macron ne regrette pas d’avoir prononcé le mot « fainéants »
Emmanuel Macron a déclaré lundi à Toulouse qu'il ne regrettait "absolument pas" d'avoir évoqué vendredi à Athènes des "fainéants"...

Macron ne regrette pas d’avoir prononcé le mot « fainéants »

Emmanuel Macron a déclaré lundi à Toulouse qu'il ne regrettait "absolument pas" d'avoir évoqué vendredi à Athènes des "fainéants"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a déclaré lundi à Toulouse qu'il ne regrettait "absolument pas" d'avoir évoqué vendredi à Athènes des "fainéants" s'opposant à sa politique de réformes, malgré la polémique que ce mot a déclenchée.

À un journaliste qui lui demandait s'il regrettait sa formule, le président de la République a répondu: "Absolument pas."

"Je ne l'ai pas fait avec l'esprit de polémique", a-t-il ajouté en marge de la visite d'un centre d'hébergement, au cours d'un déplacement à Toulouse consacré à la politique du logement.

"Les gens ont tort de déformer pour créer de fausses polémiques", a-t-il considéré.

"On ne peut pas faire avancer notre pays si on ne dit pas les choses en vérité. Mais il faut écouter complètement les discours avec beaucoup de calme, avec beaucoup d'apaisement", a poursuivi M. Macron.

"Mon discours était très clair", a-t-il affirmé, en précisant que, avec le mot "fainéant", il avait dénoncé "celles et ceux qui pensent qu'on ne doit pas bouger en Europe et en France".

M. Macron avait déclaré vendredi à Athènes: "Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes."

Ces propos, sans évoquer de cibles spécifiques, ont depuis suscité de vives réactions, notamment à gauche, alors que la CGT appelle à la mobilisation mardi contre la loi travail.

Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, avait affirmé dimanche que M. Macron avait dénoncé "la posture de la fainéantise" de "ceux qui n'ont pas eu le courage de faire les réformes nécessaires".

Partager cet article

Dans la même thématique

Macron ne regrette pas d’avoir prononcé le mot « fainéants »
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le