Macron parle de son « ambition » devant 2.200 personnes à Quimper

Macron parle de son « ambition » devant 2.200 personnes à Quimper

Emmanuel Macron a réuni quelque 2.200 personnes dans une salle comble lundi soir à Quimper pour leur parler de son "ambition" et...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Emmanuel Macron a réuni quelque 2.200 personnes dans une salle comble lundi soir à Quimper pour leur parler de son "ambition" et de son projet "En Marche!", alors que plusieurs centaines d'autres sont restées à l'extérieur, faute de place.

"Ce soir je suis venu (...) vous parler d'ambition, notre ambition, notre ambition commune, celle qui nous porte depuis le début", a lancé Emmanuel Macron, copieusement applaudi tout au long de son discours au cours duquel il a énuméré ses mesures en matière de santé, d'éducation, d'emploi, d'innovation, mais surtout pour relancer le monde agricole.

L'agriculture "est au coeur de notre ambition pour demain", a assuré l'ancien banquier, qui a visité dans l'après-midi une exploitation laitière à Ploéven, au nord de Quimper. La Bretagne est la première région agricole de France et souffre depuis des mois des crises traversées par les filières d'élevage.

"Nous sommes un mouvement de confluences", a expliqué Emmanuel Macron. "Il y a des socialistes, il y a des radicaux, des écologistes, des MoDem, des UDI, des républicains, des femmes et des hommes de la société civile vibrante qui s'étaient détournés de la vie politique", a-t-il énuméré.

"Nous sommes 2.200 ce soir et malheureusement plusieurs centaines de personnes sont restées dehors", avait annoncé au début de son discours le candidat à la présidentielle, après avoir promis à ceux restés dehors de revenir.

"On n'a pas pu rentrer, il n'y a plus de place, la salle est trop petite", a regretté Jean-Louis Bonnot, se disant un "peu frustré". "Mais ce n'est pas dramatique, il a dit qu'il reviendrait", a-t-il poursuivi, expliquant vouloir en savoir davantage sur le programme de l'ancien ministre de l’Économie.

"On ne sait pas trop s'il est à gauche, à droite, ou alors s'il va taper des deux côtés", a avancé cet habitant de Briec, non loin de Quimper, âgé de 58 ans.

"C'est la première fois que je m'engage. Je sens avec Macron qu'il y a quelqu'un qui est là pour servir la France", a témoigné Laurent Lefèbvre, 52 ans. "Il a une ambition pour la France", s'est-il félicité.

"Emmanuel Macron a été fidèle a lui-même. Il écoute les gens. Je suis conquis depuis le début", s'est félicité Maxime de Souza, un Breton de 25 ans.

Le candidat à l'élection présidentielle devait se rendre mardi au Guilvinec pour y rencontrer des pêcheurs, puis dans le Morbihan pour visiter un centre mutualiste, spécialisé dans la rééducation et la réadaptation fonctionnelle, ainsi qu'une exploitation porcine.

Dans la même thématique

Macron parle de son « ambition » devant 2.200 personnes à Quimper
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Macron parle de son « ambition » devant 2.200 personnes à Quimper
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le