Macron: « pas d’accords d’appareils » aux législatives, MoDem excepté
Emmanuel Macron a rejeté jeudi l'idée "des accords d'appareils avec d'autres partis" en vue des élections législatives, mis à...

Macron: « pas d’accords d’appareils » aux législatives, MoDem excepté

Emmanuel Macron a rejeté jeudi l'idée "des accords d'appareils avec d'autres partis" en vue des élections législatives, mis à...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron a rejeté jeudi l'idée "des accords d'appareils avec d'autres partis" en vue des élections législatives, mis à part le "cas spécifique" de "l'alliance conclue avec François Bayrou" et son parti, le MoDem.

"Il n’y aura pas d’accords d’appareils avec d’autres partis. Là-dessus, j’ai toujours été très clair. Pourquoi ? Parce qu’ils ont leurs candidats", a déclaré le candidat d'En Marche! à la présidentielle sur LCP.

L'ancien ministre de l'Economie a cependant pointé "un cas très spécifique" celui "de l’alliance que nous avons conclue avec François Bayrou". "Pourquoi? Parce que François Bayrou était en situation de se présenter à l’élection présidentielle, et il a souhaité nous rejoindre. Donc, il a une identité propre, reconnue", a poursuivi M. Macron.

Le candidat d'En Marche! a précisé qu'"il y aura des députés MoDem, qui seront dans cette majorité présidentielle" mais, "pour ce qui est des autres formations politiques, non: toutes et tous seront complètement dans le mouvement En Marche!".

Alors que les ralliements à sa candidature se succèdent ces dernières semaines, y compris de premiers membres du gouvernement, M. Macron a appelé à "ne pas confondre les soutiens et les investitures".

"Il y a chaque jour des femmes et des hommes du champ politique qui indiquent leur soutien à ma candidature, ou le fait qu’ils veuillent voter pour mon programme (…) ça ne veut pas dire qu’ils seront candidats à des législatives, ou qu’ils intégreront quelques majorités", a-t-il déclaré.

Assurant qu'"il y aura 577 investitures" En Marche! pour les législatives, une par circonscription, présentées "par vagues successives", M. Macron "n'exclu(t) pas de proposer une première vague d'investitures avant les élections présidentielles".

Le président de la commission d'investiture d'En Marche! aux législatives, Jean-Paul Delevoye avait indiqué le 16 mars qu'elles pourraient n'être attribuées qu'à "l'issue de la présidentielle" et non pas par vagues successives jusqu'au 15 mai, invoquant un "paysage politique (qui) change".

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
4min

Politique

Budget 2026 : quel calendrier pour la reprise des débats ?

Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.

Le