Macron: « pour être honnête, je ne m’aime pas beaucoup »
Emmanuel macron, candidat à l'élection présidentielle, confie que "pour être honnête", il ne "s'aime pas beaucoup", dans une...

Macron: « pour être honnête, je ne m’aime pas beaucoup »

Emmanuel macron, candidat à l'élection présidentielle, confie que "pour être honnête", il ne "s'aime pas beaucoup", dans une...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel macron, candidat à l'élection présidentielle, confie que "pour être honnête", il ne "s'aime pas beaucoup", dans une interview publiée lundi par le magazine Têtu.

"J'aime les gens et j'aime ce que je fais. Si c'est cela qui séduit, tant mieux", explique l'ancien ministre, donné dans les sondages dans le trio de tête de l'élection présidentielle avec Marine Le Pen (FN) et François Fillon (LR).

"Pour être honnête, je ne m'aime pas beaucoup. C'est peut-être pour cette raison que je fais tout cela", ajoute M. Macron. "J'aime casser les murets qui peuvent se dresser entre deux personnes et qui empêchent la communication", dit-il aussi. "J'ai besoin de toucher, de passer du temps, de regarder en face", explique M. Macron, interrogé par le magazine sur le fait que sa "personnalité séduise" ses interlocuteurs.

"Je ne cherche pas à séduire pour obtenir quelque chose, car séduire, ce n'est pas aimer les gens, c'est s'aimer soi-même", estime M. Macron.

Il revient aussi sur la rumeur, qu'il a démentie au cours d'une réunion publique, sur une supposée liaison avec Mathieu Gallet, président de Radio France. "Cette polémique était folle et deux choses sont odieuses derrière le sous-entendu: dire qu'il n'est pas possible qu'un homme vivant avec une femme plus âgée soit autre chose qu'homosexuel ou un gigolo caché, c'est misogyne", dénonce M. Macron. "Et c'est aussi de l'homophobie. Si j'avais été homosexuel, je le dirais et je le vivrais", assure-t-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

Macron: « pour être honnête, je ne m’aime pas beaucoup »
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le