Macron: « pour être honnête, je ne m’aime pas beaucoup »
Emmanuel macron, candidat à l'élection présidentielle, confie que "pour être honnête", il ne "s'aime pas beaucoup", dans une...

Macron: « pour être honnête, je ne m’aime pas beaucoup »

Emmanuel macron, candidat à l'élection présidentielle, confie que "pour être honnête", il ne "s'aime pas beaucoup", dans une...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel macron, candidat à l'élection présidentielle, confie que "pour être honnête", il ne "s'aime pas beaucoup", dans une interview publiée lundi par le magazine Têtu.

"J'aime les gens et j'aime ce que je fais. Si c'est cela qui séduit, tant mieux", explique l'ancien ministre, donné dans les sondages dans le trio de tête de l'élection présidentielle avec Marine Le Pen (FN) et François Fillon (LR).

"Pour être honnête, je ne m'aime pas beaucoup. C'est peut-être pour cette raison que je fais tout cela", ajoute M. Macron. "J'aime casser les murets qui peuvent se dresser entre deux personnes et qui empêchent la communication", dit-il aussi. "J'ai besoin de toucher, de passer du temps, de regarder en face", explique M. Macron, interrogé par le magazine sur le fait que sa "personnalité séduise" ses interlocuteurs.

"Je ne cherche pas à séduire pour obtenir quelque chose, car séduire, ce n'est pas aimer les gens, c'est s'aimer soi-même", estime M. Macron.

Il revient aussi sur la rumeur, qu'il a démentie au cours d'une réunion publique, sur une supposée liaison avec Mathieu Gallet, président de Radio France. "Cette polémique était folle et deux choses sont odieuses derrière le sous-entendu: dire qu'il n'est pas possible qu'un homme vivant avec une femme plus âgée soit autre chose qu'homosexuel ou un gigolo caché, c'est misogyne", dénonce M. Macron. "Et c'est aussi de l'homophobie. Si j'avais été homosexuel, je le dirais et je le vivrais", assure-t-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

Macron: « pour être honnête, je ne m’aime pas beaucoup »
11min

Politique

Budget : début de l’examen au Sénat, qui se voit en « véritable lanceur d’alerte des dégâts budgétaires »

Après le rejet du texte par les députés, les sénateurs examinent à leur tour le budget 2026, marqué par le contexte d’instabilité politique. La majorité sénatoriale de droite et du centre entend aider les entreprises et les collectivités, tout en diminuant les budgets de plusieurs ministères pour renforcer les économies. Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, se dit « persuadé qu’un compromis » reste encore « possible », malgré les antagonismes.

Le