Macron se pose en « opposant principal » d’Orban et de Salvini
Le président français Emmanuel Macron a répliqué mercredi aux dirigeants hongrois et italien Viktor Orban et Matteo Salvini qu...

Macron se pose en « opposant principal » d’Orban et de Salvini

Le président français Emmanuel Macron a répliqué mercredi aux dirigeants hongrois et italien Viktor Orban et Matteo Salvini qu...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le président français Emmanuel Macron a répliqué mercredi aux dirigeants hongrois et italien Viktor Orban et Matteo Salvini qu'ils "ont raison" de le voir comme leur "opposant principal" en Europe sur le dossier des migrants.

"Je ne céderai rien aux nationalistes et à ceux qui prônent ce discours de haine. S'ils ont voulu voir en ma personne leur opposant principal, ils ont raison", a-t-il lancé, répondant à des journalistes lors de sa visite au Danemark.

Mardi à Milan, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a appelé le ministre de l'Intérieur italien son "héros" et désigné en revanche Emmanuel Macron comme son adversaire principal en Europe.

"Il y a actuellement deux camps en Europe et l'un est dirigé par Macron", a affirmé le Premier ministre hongrois.

A sept mois d'élections européennes qui devraient se jouer largement sur ce dossier, il a accusé le Français d'être "à la tête des forces politiques soutenant l'immigration" alors que lui veut "arrêter l'immigration illégale".

"Si on considère qu'il y a en France l'ennemi du nationalisme, de la politique de haine, de l'Europe qui doit payer ce qui nous arrange et n'imposerait aucune forme de responsabilité et de solidarité, ils ont raison", a répondu mercredi M. Macron.

"Nous aurons dans les prochains jours et les prochains mois à prendre des décisions en profondeur pour traiter le sujet des migrations, cela suppose du sérieux et de l'esprit de responsabilité, en restant attaché à nos valeurs, comme le droit d'asile, avec une vraie politique vis-à-vis des pays d'origine et en interne. Ce n'est pas ce que proposent MM. Orban et Salvini", a-t-il détaillé.

Un conseil européen se tiendra le 20 septembre à Salzbourg sur ce dossier qui fracture les 27.

"Il se structure une opposition forte entre nationalistes et progressistes" en Europe, a poursuivi le dirigeant français, en tournée au Danemark et en Finlande pour rechercher des alliés afin de constituer un "arc progressiste" en Europe face aux gouvernements nationalistes et populistes.

Dans la même thématique

Macron se pose en « opposant principal » d’Orban et de Salvini
4min

Politique

Mercedes Erra : « C’est difficile d’avoir autant d’amour que j’ai pour la France »

Pour elle, la publicité reste le meilleur moyen de communiquer ses messages. Grand nom de la publicité, Mercedes Erra observe depuis 30 ans les évolutions de notre société. Un regard à rebours du discours ambiant. Sur le féminisme, elle décrit des luttes loin d’être achevées, et note l’appât du gain d’une jeunesse souvent décrite comme ayant soif d’engagement. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Mercedes Erra dans Un monde, un regard.

Le

Cannes City Hall
5min

Politique

Municipales 2026 : quels modes de scrutin pour élire les futurs maires ?

Les élections municipales doivent avoir lieu au mois de mars 2026 dans les 34 875 communes françaises. Pour la première fois, toutes les communes sauf Paris, Lyon et Marseille voteront selon les mêmes règles sans distinction de taille après l’adoption d’une loi en avril 2025.

Le

ALBANIA-FRANCE-POLITICS
3min

Politique

Pour le nouveau Premier ministre albanais : « L’histoire nous a enseigné qu’il n’y a rien de mieux que l’UE » 

Les élections en Roumanie, en Pologne ou au Portugal ont montré une poussée des forces eurosceptiques ou anti-establishment. Pourtant, une autre élection en Albanie, qui a eu lieu le 11 mai 2025, a envoyé un signal fort d’adhésion des Balkans à l’Union européenne. Le socialiste Edi Rama, Premier ministre réélu de l’Albanie, est l’invité de l’émission Ici L’Europe avec Caroline de Camaret.

Le