Macron souhaite une “action coordonnée” contre al-Assad, “ennemi du peuple syrien”

Macron souhaite une “action coordonnée” contre al-Assad, “ennemi du peuple syrien”

Emmanuel Macron a réitéré vendredi en Corse, après les frappes américaines contre une base de l'armée syrienne, son souhait d'...
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Emmanuel Macron a réitéré vendredi en Corse, après les frappes américaines contre une base de l'armée syrienne, son souhait d'"une action coordonnée sur le plan international en représailles au régime de Bachar al-Assad", qualifié d'"ennemi" du peuple "syrien".

"Je prends note de l'intervention américaine et de cette réaction, mon souhait (...), c'est qu'il y ait véritablement une action coordonnée sur le plan international en représailles au régime de Bachar Al Assad et en tout cas aux crimes qui ont été commis", a réagi à son arrivée à l'aéroport de Bastia le candidat d'En Marche à l'élection présidentielle.

Jeudi soir, avant la riposte des Etats-Unis, qui ont envoyé dans la nuit 59 missiles de croisière Tomahawk contre la base aérienne d'Al-Chaayrate, Emmanuel Macron s'était dit favorable dans l'Emission politique de France 2 à une intervention militaire pour "sanctionner" le régime de Bachar al-Assad, si sa responsabilité était avérée dans l'attaque présumée à l'arme chimique en Syrie.

"C'est un crime qui nécessite une réaction forte de la communauté internationale", a jugé vendredi M. Macron, évoquant l'attaque présumée à l'arme chimique qui a touché mardi Khan Cheikhoun et fait 86 morts, dont 30 enfants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. "Mon souhait, c'est que ce soit une action concertée et qu'on réinscrive tout cela dans le mandat de l'ONU", a-t-il précisé.

"Nous avons un ennemi: Daesh et l'ensemble des mouvements jihadistes. Le peuple syrien a un ennemi: Bachar Al Assad", a-t-il ajouté.

"Ma priorité en Syrie, elle est double: la première, c'est d'éradiquer tous les mouvements djihaidistes et les terroristes islamistes qui se sont attaqués à notre pays et qui menacent justement nos ressortissants", a expliqué le candidat. "Et ensuite, c'est de construire la feuille de route diplomatique et politique qui permettra la sortie de crise".

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