Le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron a expliqué mercredi vouloir dépasser "la défiance mutuelle" qui demeure dans le couple franco-allemand, sans "renverser la table" mais en restaurant la "crédibilité" de la France.
Evoquant une "histoire de défiance progressive" dans le couple franco-allemand, le candidat d'En Marche! a qualifié sur France Inter la stratégie de confrontation portée par certains de ses concurrents de "maladie infantile de la France".
"On dit toujours, +Vous savez quoi? Je vais renverser la table avec les Allemands+, de gauche et de droite, c'est oecuménique, ça fait partie de l'imaginaire de la gauche et de la droite aujourd'hui en France qu'on va taper sur l'Allemagne", a-t-il expliqué, ajoutant: "mais on n'avance pas en Europe si on est contre les Allemands".
Emmanuel Macron le 21 janvier 2017 à La Défense
AFP
En leur promettant de faire des "réformes" sur le marché du travail, l'éducation, la formation, et de rester dans le respect des 3% de déficit public, l'ancien ministre de l'Economie a estimé qu'il créerait "le préalable à la crédibilité".
Alors, a-t-il exposé, il pourra demander à Berlin de "considérer avec moi que la politique économique dans laquelle nous nous inscrivons depuis des années est une mauvaise politique économique parce qu'elle repose sur une défiance mutuelle: les Allemands considèrent que nous ne faisons pas les réformes, nous considérons qu'ils ne font pas les investissements".
"Le jeu de la défiance dans lequel nous nous sommes inscrits est un jeu qu'il faut à un moment rompre en prenant ses responsabilités", a argumenté M. Macron, qui s'est rendu le 10 janvier à Berlin. "Celui qui doit commencer, c'est le camp français parce que c'est lui qui a d'abord trahi cette confiance", a-t-il estimé.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.