Dans le 20 heures de TF1 et France 2, Michel Barnier dont le gouvernement est en sursis, dans l’attente du vote d’une motion de censure demain à l’Assemblée nationale, en a appelé à la « responsabilité » des députés. Il a considéré que les élus RN devront « rendre des comptes » a leurs électeurs s’ils votaient une motion rédigée « par l’extrême gauche ».
Maël de Calan juge « scandaleux » que les Républicains aient envoyé Nadine Morano à Bruxelles en 2014
Par Héléna Berkaoui
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Invité de Territoires d’Infos ce jeudi, Maël de Calan appelle son parti à la « responsabilité » pour les élections européennes de 2019. Si le candidat à la présidence des Républicains est lucide sur ses maigres chances de remporter le scrutin, il veut surtout peser sur la ligne politique du parti. « L’Europe est une nécessité vitale pour la France » insiste-t-il. Pour lui, Les Républicains ne peuvent donc pas verser dans une quelconque forme d’euroscepticisme. Laurent Wauquiez, grand favori du scrutin, plaide pour une « un traité de refondation de l’Europe » tout en se défendant d’être un anti-européen. Un discours que certains jugent ambigu.
Maël de Calan sera vigilant à ce que « le discours (des Républicains) reste européen. » Ce dernier souhaite aussi que l'approche de son parti quant à cette élection change. « La responsabilité d’un parti comme le nôtre est d’envoyer les meilleurs à Bruxelles et pas les pires » affirme-t-il. Et d’illustrer son assertion par un exemple : « Quand on envoie Nadine Morano à la place de Joseph Daul (…) c’est absolument scandaleux » lâche-t-il. Selon Maël de Calan, les cadres de l’époque on dit à l’ex-eurodéputé, Joseph Daul, « t’es bien sympa mais c’est Nadine qui va conduire la liste parce qu’elle est plus connue que toi et parce qu’elle a perdu les élections et il faut bien lui donner un mandat. » Pour Maël de Calan, « les Républicains doivent prendre la stratégique exactement inverse et se donner les moyens de peser à Bruxelles. »