À l’occasion des journées du cinéma politique organisées, la semaine dernière, par Sciences Po en partenariat avec Public Sénat, un débat sur le thème de « la rébellion contre la figure d’un chef » en mai 68 était organisé entre le réalisateur Romain Goupil, l’ancien sénateur socialiste Henri Weber, la philosophe Cynthia Fleury et le politologue Dominique Reynié.
Pour le cinquantenaire des évènements, l’ancien leader du mouvement lycéen et réalisateur, Romain Goupil s’apprête à sortir avec son compagnon de l’époque, Daniel Cohn Bendit, un documentaire-bilan de Mai 68 : « La Traversée ».
Peut-on toujours être rebelle dans la France de 2018 ? « Oui, mais plus sous la même forme » répond l’intéressé pour qui Emmanuel Macron est la figure du « rebelle contre le système ». Au détriment de Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise qui a frôlé de peu le second tour de la présidentielle. Pour Romain Goupil, le député de Marseille est « l’incarnation de la verticalité du pouvoir » et une « illusion populiste et démagogue ».