Maintien du 1er tour des municipales: Bayrou accuse l’opposition d’avoir « manqué de civisme »
François Bayrou, président du MoDem, a accusé mercredi l'opposition d'avoir "manqué de civisme" en demandant le maintien du...

Maintien du 1er tour des municipales: Bayrou accuse l’opposition d’avoir « manqué de civisme »

François Bayrou, président du MoDem, a accusé mercredi l'opposition d'avoir "manqué de civisme" en demandant le maintien du...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François Bayrou, président du MoDem, a accusé mercredi l'opposition d'avoir "manqué de civisme" en demandant le maintien du premier tour des municipales, alors que, selon lui, le président Emmanuel Macron était disposé à reporter le scrutin.

"Alors que le président de la République était acquis à cette idée" de reporter le premier tour du 15 mars, "les responsables politiques de l'opposition et non des moindres, toutes les organisations politiques de l'opposition en vérité, ont dit +c'est une atteinte à la démocratie, on veut nous empêcher de tenir les élections, c'est scandaleux, on se prononcera contre publiquement+", a regretté M. Bayrou sur BFMTV et RMC.

Selon le maire de Pau, son allié Emmanuel Macron voulait "un consensus" pour reporter ces élections. "C'est ce qu'il aurait fallu faire pour des raisons sanitaires, pour des raisons psychologiques. On ne peut pas à la fois fermer les bars et les restaurants, demander aux gens de ne pas sortir de chez eux et puis maintenir cette organisation" du premier tour, a-t-il ajouté.

Selon lui, "Il y a eu un manque de civisme" de la part de l'opposition. Mais "je n'ai pas envie d'être aujourd'hui dans des polémiques internes de politique française. Ce n'est pas bienvenu. Ce qu'ils font ne donnent pas sa place à ce sentiment de coresponsabilité qui doit nous animer tous", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron avait décidé le 12 mars de maintenir le premier tour des municipales le dimanche 15, en expliquant s'appuyer sur l'avis de scientifiques pour qui "rien ne s'opposait" à sa tenue. A la demande du chef de l'Etat, le Premier ministre Edouard Philippe avait consulté le même jour l'ensemble des familles politiques. "Elles ont exprimé la même volonté", avait souligné le président.

Le chef du gouvernement avait ensuite réitéré, le 17 mars, que la décision de maintenir le scrutin avait été "fondée sur des motifs scientifiques" et qu'elle était "parfaitement assumée".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le

France Macron
5min

Politique

« Demain soir, si tout va bien, Alfred Dreyfus sera général » : le Sénat s’apprête à voter un « texte très symbolique », malgré quelques difficultés…

Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.

Le