Mandon invite à la prudence avant de prononcer « l’acte de décès des vieux partis »
Le secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur Thierry Mandon a appelé dimanche à ce que "l'on y regarde à deux fois" avant de...

Mandon invite à la prudence avant de prononcer « l’acte de décès des vieux partis »

Le secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur Thierry Mandon a appelé dimanche à ce que "l'on y regarde à deux fois" avant de...
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Le secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur Thierry Mandon a appelé dimanche à ce que "l'on y regarde à deux fois" avant de prononcer "l'acte de décès des vieux partis", car la "seule formation politique organisée et expérimentée qui demeurerait serait le Front national".

"Si l'acte de décès des vieux partis était prononcé, la seule formation politique organisée et expérimentée qui demeurerait serait le Front national. Cela mérite que l'on y regarde à deux fois", écrit-il dans une tribune publiée sur le site internet de Libération.

Pour M. Mandon, le second tour de la présidentielle n'opposera pas dimanche prochain les "conservateurs" aux "progressistes" mais "l'extrême droite aux républicains".

"Il faut y plébisciter la République. Et non pas redessiner la vie politique sur de nouvelles bases, fausses. Et dangereuses", a-t-il mis en garde, dans une allusion à des propos tenus par le candidat d'En Marche! Emmanuel Macron ou ses proches.

"Il n'est pas nécessaire de donner à l'extrême droite le brevet de respectabilité qu'elle recherche désespérément ni, dans le même temps, de se réjouir de la faiblesse des grands partis qui façonnent notre vie démocratique depuis plus d'un siècle", a insisté ce socialiste, en observant aussi que les nombreux soutiens de M. Macron cultivent des "visions très différentes du progrès".

Dans des propos au JDD dimanche, Emmanuel Macron a estimé que "la page des deux grands partis de gouvernement (était) tournée" et que "tout va se recomposer autour de deux môles", "une offre de droite réactionnaire et nationaliste", et "une offre progressiste, proeuropéenne et réformiste".

Contrairement à 2002, où le FN avait également accédé au second tour avec Jean-Marie Le Pen, "le front républicain ne s'est pas constitué", car, "à cause de leur décomposition, les partis traditionnels n'en ont pas eu la force", a également jugé le candidat d'En Marche!.

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