Manon Aubry (LFI): « Nous aurions participé à ce débat si les questions n’étaient pas données d’avance »
Manon Aubry, la tête de liste LFI aux élections européennes, a justifié lundi le refus de sa formation de participer au grand...

Manon Aubry (LFI): « Nous aurions participé à ce débat si les questions n’étaient pas données d’avance »

Manon Aubry, la tête de liste LFI aux élections européennes, a justifié lundi le refus de sa formation de participer au grand...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Manon Aubry, la tête de liste LFI aux élections européennes, a justifié lundi le refus de sa formation de participer au grand débat voulu par Emmanuel Macron en déplorant "les questions données d'avance".

"Nous sommes ouverts au débat, nous aurions participé à ce débat si les questions n'étaient pas données d'avance, ce que je déplore aujourd'hui, ce que regrette une grande partie de l'opposition d'ailleurs, pas seulement la France insoumise", a commenté Mme Aubry sur BFMTV, au lendemain de la publication de la lettre aux Français du président de la République.

Selon cette spécialiste de la question de l'évasion fiscale, qui dénonce des "mots tabous" dans cette lettre, "il n'y a pas de questions interdites sauf les questions qui fâchent (...) l'impôt de solidarité sur la fortune, la question du partage des richesses".

"J'ai le sentiment à la lecture de cette lettre que c'est comme si le gouvernement pendant les dix dernières semaines avait vécu une autre période que nous et les préoccupations qui sont au cœur du mouvement, au cœur des revendications sociales, n'apparaissent pas", a-t-elle critiqué.

"La France insoumise est ouverte au débat et on est tellement ouvert au débat qu'on est prêt à avoir ce débat devant les urnes. Si le gouvernement veut légitimer son action, le meilleur moyen de le faire, c'est de retourner devant les urnes", a-t-elle estimé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Manon Aubry (LFI): « Nous aurions participé à ce débat si les questions n’étaient pas données d’avance »
4min

Politique

Condamnation de Nicolas Sarkozy : comment un amendement voté par le Sénat permet aujourd’hui aux juges de mettre l’ancien Président en prison

[Info PublicSenat.fr] La condamnation de Nicolas Sarkozy à 5 ans de prison avec mandat de dépôt à effet différé et exécution provisoire, prononcée par le tribunal de Paris, impose à l’ancien chef de l’Etat d’aller en prison. Largement critiquée par les LR, cette mesure vient pourtant de l’application d’un amendement Renaissance, adopté avec le soutien de la droite sénatoriale, en 2018.

Le

SIPA_ap22985825_000041
3min

Politique

Condamnation de Nicolas Sarkozy : Patrick Kanner écrit à Gérard Larcher pour pointer sa « regrettable prise de position » sur l’exécution provisoire

Le président du groupe PS du Sénat, Patrick Kanner, a écrit au président du Sénat pour exprimer son désaccord sur des critiques formulées par le sénateur LR des Yvelines sur l’exécution provisoire, qui va mener Nicolas Sarkozy en prison. Son groupe ne veut « pas participer à cette mise en cause qui, finalement, fragilise l’équilibre de nos institutions ».

Le

SIPA_01142444_000056
4min

Politique

Immigration : 86 % de profils dangereux dans les centres de rétention administrative, selon un rapport du Sénat

La promesse du gouvernement en 2023 de doubler la capacité des centres de rétention administrative (CRA) pour atteindre 3 000 places en 2027 ne sera pas tenue. C’est ce qui ressort d’un rapport de la sénatrice LR Marie-Carole Ciuntu, rapporteure spéciale de la mission immigration qui relève que les CRA sont « le moyen le plus sûr » d’exécuter les mesures d’éloignement.

Le