Manon Aubry (LFI): « Nous aurions participé à ce débat si les questions n’étaient pas données d’avance »
Manon Aubry, la tête de liste LFI aux élections européennes, a justifié lundi le refus de sa formation de participer au grand...

Manon Aubry (LFI): « Nous aurions participé à ce débat si les questions n’étaient pas données d’avance »

Manon Aubry, la tête de liste LFI aux élections européennes, a justifié lundi le refus de sa formation de participer au grand...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Manon Aubry, la tête de liste LFI aux élections européennes, a justifié lundi le refus de sa formation de participer au grand débat voulu par Emmanuel Macron en déplorant "les questions données d'avance".

"Nous sommes ouverts au débat, nous aurions participé à ce débat si les questions n'étaient pas données d'avance, ce que je déplore aujourd'hui, ce que regrette une grande partie de l'opposition d'ailleurs, pas seulement la France insoumise", a commenté Mme Aubry sur BFMTV, au lendemain de la publication de la lettre aux Français du président de la République.

Selon cette spécialiste de la question de l'évasion fiscale, qui dénonce des "mots tabous" dans cette lettre, "il n'y a pas de questions interdites sauf les questions qui fâchent (...) l'impôt de solidarité sur la fortune, la question du partage des richesses".

"J'ai le sentiment à la lecture de cette lettre que c'est comme si le gouvernement pendant les dix dernières semaines avait vécu une autre période que nous et les préoccupations qui sont au cœur du mouvement, au cœur des revendications sociales, n'apparaissent pas", a-t-elle critiqué.

"La France insoumise est ouverte au débat et on est tellement ouvert au débat qu'on est prêt à avoir ce débat devant les urnes. Si le gouvernement veut légitimer son action, le meilleur moyen de le faire, c'est de retourner devant les urnes", a-t-elle estimé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

« Manque de considération » et « mots excessifs » : Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le