Manuel Valls « fracassait notre parti, alors bye bye » tacle Marie-Noëlle Lienemann

Manuel Valls « fracassait notre parti, alors bye bye » tacle Marie-Noëlle Lienemann

La sénatrice socialiste de Paris, invitée de Territoire d’Infos ce vendredi, tacle l’ancien Premier ministre. Pas plus tendre avec sa formation politique, à quelques mois du congrès du PS, elle refuse que le PS devienne « la queue de comète du macronisme. »
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Par Héléna Berkaoui

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Invitée de Territoires d’Infos ce vendredi, la sénatrice PS de Paris affirme ne pas regretter un seul instant le départ de Manuel Valls. L’ancien Premier ministre et candidat malheureux à la primaire de son parti a quitté le PS après les dernières législatives. Le désormais député apparenté LREM s’est largement exprimé dans l’affaire qui oppose l’hebdomadaire satirique, Charlie Hebdo à Mediapart. Interrogée sur d’éventuels regrets nourris par le départ de Manuel Valls du PS, Marie-Noëlle Lienemann lâche : « On a perdu un grand ténor qui fracassait notre parti, alors bye bye, franchement tant mieux. » Rangée à la gauche du PS, la sénatrice socialiste n’a jamais caché les désaccords qu’elle avait avec la personnalité de Manuel Valls. Selon elle, Manuel Valls « était plus attaché à être au gouvernement qu’à être socialiste. »

Lire aussi : « Le PS doit se réaffirmer comme un parti de gauche »

Annoncé pour la mi-mars 2018, le congrès socialiste sera l’occasion de désigner un chef du parti. Avec un résultat historiquement faible lors à la présidentielle et aux législatives, le parti vit une période difficile. Pas de quoi décourager les prétendants au poste de premier secrétaire. Stéphane le Foll, Luc Carvounas, Carole Delga ont annoncé leur candidature à la tête du parti. Marie-Noëlle Lienemann – qui avait envisagé de se porter candidate à la dernière primaire socialiste – soutiendra, elle, l’eurodéputé Emmanuel Maurel. Mais la sénatrice PS qui « croit au parti politique » l’admet, elle « a bien du mal aujourd’hui au sein PS. » Elle reproche à sa formation politique de ne pas être « capable d’avoir des débats de fond. » Elle s’interroge sur la consistance du projet du PS et fustige ceux qui lancent des mots qu’elle juge inaudibles pour les Français : «social démocrate », « européen »… Marie-Noëlle Lieneman veut donc une clarification. Et d’interpeller son parti « est-ce qu’on est pour un parti de centre gauche qui soit la queue de comète du macronisme ? »

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