Manuel Valls giflé : « la violence en toute circonstance doit être condamnée », réagit Jean-Pierre Raffarin
Le sénateur de la Vienne s’est exprimé sur l’incident dont a été victime le Premier ministre ce mardi après-midi, lors d’un déplacement dans les Côtes d'Armor. Claude Bartolone dénonce, quant à lui, un acte « insupportable ».

Manuel Valls giflé : « la violence en toute circonstance doit être condamnée », réagit Jean-Pierre Raffarin

Le sénateur de la Vienne s’est exprimé sur l’incident dont a été victime le Premier ministre ce mardi après-midi, lors d’un déplacement dans les Côtes d'Armor. Claude Bartolone dénonce, quant à lui, un acte « insupportable ».
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En campagne pour les primaires, Manuel a reçu une claque de la part d’un jeune homme, à la sortie de la mairie de Lamballe, dans les Côtes-d’Armor.

« Ça veut dire que la société est violente », a répondu l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, interrogé sur la signification et la portée de ce geste, en marge des vœux de Gérard Larcher au Sénat.

« Qu’est-ce que la politique ? La politique c’est l’organisation des règles et du débat pour justement éviter la violence. On sait bien que dans une société s’il n’y a pas de règles, il y a de la violence, il y a de la tension, il peut y avoir de la brutalité. Et donc la politique est contre la violence. Donc, la gifle en politique est quelque chose qui est vraiment condamnable car c’est justement la politique qui doit permettre le débat, qui doit permettre l’échange et pas la violence », a expliqué le sénateur de la Vienne.

« La violence en toute circonstance doit être condamnée et je condamne ce geste », a déclaré Jean-Pierre Raffarin.

« C’est insupportable »

« Un acte insupportable », s'indigne Claude Bartolone après l'agression contre Manuel Valls
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« Qu’il puisse y avoir de telles manifestations, c’est insupportable. Rien, rien, pas la moindre souffrance, ne peut justifier la moindre trace de violence. Le débat démocratique peut se concevoir sans qu’il y ait ce genre de comportement », s’est indigné le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, venu lui aussi assister aux vœux de son homologue du Sénat.

« Je ne voudrais pas qu’on ait l’impression, y-compris dans nos commentaires, qu’en ayant une mise en avant de ce genre d’acte insupportable, on donne une prime à des citoyens qui se conduisent d’une telle manière », a-t-il ajouté.

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