Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Marc Fesneau rend hommage à Marielle de Sarnez : «C’était une femme très engagée, très libre, très courageuse»
Par Public Sénat
Publié le
C’est avec « une grande tristesse » et émotion, que le ministre en charge des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, membre du Modem, rend hommage à Marielle de Sarnez. La présidente Modem de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale est décédée hier soir des suites d’une leucémie foudroyante. Elle avait 69 ans.
« Il y a quelque chose d’irréel à sa disparition »
« Il y a quelque chose d’irréel à sa disparition. Marielle a accompagné toutes les aventures, toutes les difficultés, tous les combats du centre. Au fond, nous avions fini par la penser invincible, tant elle avait surmonté les difficultés politiques » a réagi Marc Fesneau, invité de la matinale de Public Sénat ce jeudi. « Nous la savions malade. Je pensais qu’elle vaincrait aussi cette maladie, car elle est décédée d’une leucémie ».
« C’était une femme très engagée, très libre, très courageuse », « d’une grande exigence », a-t-il salué, « une parlementaire reconnue par ses pairs » et de « toutes les causes européennes ». Elle avait « une vision très moderne et très dynamique de la politique » et était « une femme très pudique », « avec une grande humanité ».
« Je lui dois beaucoup »
« Evidemment, je pense à François Bayrou, avec qui il y a un long compagnonnage politique » ajoute Marc Fesneau, qui souligne que « le centre lui doit beaucoup, l’indépendance du centre lui doit beaucoup et beaucoup d‘entre nous, nous lui devons beaucoup ». Le ministre ajoute encore :
Elle a été celle qui, à un moment, a pensé que le centre pouvait être lui-même quand il se débarrassait de la contingence d’une alliance automatique, quels que soient les moments de la vie publique.
A titre personnel, « la première fois que je l’ai vue, c’était à Blois. Elle accompagnait François Bayrou. Puis j’ai gravi les échelons avec son regard, sa volonté de faire naître les nouveaux talents ». « Je me souviens des campagnes présidentielles de 2002, 2007, 2012 et 2017, où elle avait aussi été l’architecte du dépassement, au travers de la candidature d’Emmanuel Macron. […] Je me souviens de longues soirées où nous préparions les législatives ». « Elle a toujours été présente à mes côtés, elle m’a fait confiance, avec François Bayrou, quand il m’avait désigné secrétaire général du Modem » conclut Marc Fesneau, « j’ai appris beaucoup de choses. Je lui dois beaucoup ».