Dans le 20 heures de TF1 et France 2, Michel Barnier dont le gouvernement est en sursis, dans l’attente du vote d’une motion de censure demain à l’Assemblée nationale, en a appelé à la « responsabilité » des députés. Il a considéré que les élus RN devront « rendre des comptes » a leurs électeurs s’ils votaient une motion rédigée « par l’extrême gauche ».
Marc-Philippe Daubresse « comprend » la décision de Xavier Bertrand
Par Héléna Berkaoui
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Invité de Territoires d’Infos, Marc-Philippe Daubresse exprime son regret de voir son « ami », Xavier Bertrand, quitter les LR. Lundi dernier, le président de la région des Hauts-de-France a claqué la porte en fustigeant la dérive droitière de son parti. Une décision qui fait suite à l’élection de Laurent Wauquiez à la tête du parti. Peu consensuel, Laurent Wauquiez représente l’aile droite de Les Républicains.
« Ce que disait Xavier Bertrand pour défendre la politique de Nicolas Sarkozy n’était pas très éloigné de ce que dit aujourd’hui Laurent Wauquiez » juge Marc-Philippe Daubresse
Le sénateur du Nord « comprend » la décision de son « ami personnel. » Xavier Bertrand a justifié son départ par le fait que le parti n’a pas appelé clairement à voter contre Marine le Pen au second tour de la présidentielle. « Entre le danger Le Pen, énorme pour notre pays, et une République que je combats de manière républicaine, je n’ai pas eu l’ombre d’une hésitation » assure Marc-Philippe Daubresse. « La ligne rouge, elle est claire : aucun début d’alliance avec le Front national. Jamais » insiste-t-il.
Mais comprendre n’est pas soutenir. Si Marc-Philippe Daubresse comprend cette décision, il estime qu’elle n’a pas de lien avec la « ligne politique » de LR. « Nous sommes allés défendre la politique de Nicolas Sarkozy sur l’identité nationale, sur l’immigration, sur les questions régaliennes » raconte-t-il. Et de préciser que « ce que disait Xavier Bertrand pour défendre la politique de Nicolas Sarkozy n’était pas très éloigné de ce que dit aujourd’hui Laurent Wauquiez. »