« Marée populaire »: début de la manifestation parisienne des anti-Macron
La manifestation parisienne de la "marée populaire", à l'appel d'une soixantaine de syndicats, partis de gauche et associations...

« Marée populaire »: début de la manifestation parisienne des anti-Macron

La manifestation parisienne de la "marée populaire", à l'appel d'une soixantaine de syndicats, partis de gauche et associations...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

La manifestation parisienne de la "marée populaire", à l'appel d'une soixantaine de syndicats, partis de gauche et associations contre la politique d'Emmanuel Macron, s'est ébranlée peu après 14H30 samedi, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Plusieurs milliers de personnes ont commencé à défiler au départ de la gare de l'Est en direction de la place de la Bastille.

Fait rare, le défilé, derrière un char, ne comportait pas de carré de tête.

Parmi les organisateurs: Attac et la fondation Copernic, partis de gauche (La France insoumise mais aussi PCF, EELV, Générations, NPA...), syndicats (CGT, Solidaires, Syndicat de la magistrature, Sud PTT, Unef...) et associations (Les Amis de la terre, Mouvement de la paix, La santé n'est pas une marchandise...).

Le comité Adama, formé en mémoire d'Adama Traoré mort par asphyxie en 2016 lors d'une interpellation, s'est placé en amont de la manifestation avec dans ses rangs l'écrivain Edouard Louis, derrière une banderole dénonçant notamment les "crimes policiers" et la "gestion coloniale des quartiers".

Dans le cortège se mêlaient salariés d'Air France ou d'Aéroports de Paris, retraités, chercheurs, hospitaliers...

Le président Emmanuel Macron a répondu par avance à cette mobilisation vendredi en assurant que "ça ne l'arrêterait pas".

"Quand on a un pouvoir aussi arrogant, aussi autoritaire dans ses méthodes, (...) si le pays ne montre pas sa force et son unité, on n'arrivera pas à faire bouger les lignes", a réagi le secrétaire général du PCF, Pierre Laurent, pour qui "la colère sociale est en train de monter". "On va apprendre à M. Macron à ravaler son arrogance", a renchéri Olivier Beancenot (NPA).

Le succès se mesurera "au monde, à l'esprit festif, à l'esprit combatif", a déclaré le député LFI Eric Coquerel, mettant l'accent sur "l'addition" des luttes qui "va peut-être provoquer une multiplication et une convergence citoyenne".

"Jamais on n'avait vu autant d'organisations manifester ensemble, donc c'est une belle journée", s'est réjoui Benoît Hamon (Génération.s).

La préfecture de police avait fait part de 15 interpellations avant le début de la manifestation, sans en indiquer les motifs.

D'autres manifestations étaient aussi prévues dans les principales villes de France, comme à Marseille, où va défiler Jean-Luc Mélenchon. La police avait dénombré 1.200 manifestants à Lyon et 1.900 à Grenoble dans la matinée.

Dans la même thématique

« Marée populaire »: début de la manifestation parisienne des anti-Macron
4min

Politique

Mercedes Erra : « C’est difficile d’avoir autant d’amour que j’ai pour la France »

Pour elle, la publicité reste le meilleur moyen de communiquer ses messages. Grand nom de la publicité, Mercedes Erra observe depuis 30 ans les évolutions de notre société. Un regard à rebours du discours ambiant. Sur le féminisme, elle décrit des luttes loin d’être achevées, et note l’appât du gain d’une jeunesse souvent décrite comme ayant soif d’engagement. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Mercedes Erra dans Un monde, un regard.

Le

Cannes City Hall
5min

Politique

Municipales 2026 : quels modes de scrutin pour élire les futurs maires ?

Les élections municipales doivent avoir lieu au mois de mars 2026 dans les 34 875 communes françaises. Pour la première fois, toutes les communes sauf Paris, Lyon et Marseille voteront selon les mêmes règles sans distinction de taille après l’adoption d’une loi en avril 2025.

Le

ALBANIA-FRANCE-POLITICS
3min

Politique

Pour le nouveau Premier ministre albanais : « L’histoire nous a enseigné qu’il n’y a rien de mieux que l’UE » 

Les élections en Roumanie, en Pologne ou au Portugal ont montré une poussée des forces eurosceptiques ou anti-establishment. Pourtant, une autre élection en Albanie, qui a eu lieu le 11 mai 2025, a envoyé un signal fort d’adhésion des Balkans à l’Union européenne. Le socialiste Edi Rama, Premier ministre réélu de l’Albanie, est l’invité de l’émission Ici L’Europe avec Caroline de Camaret.

Le