Marie-Caroline Le Pen à Calais: « bien sûr, le nom Le Pen est un atout »
Marie-Caroline Le Pen, candidate sur la liste RN aux élections municipales à Calais (Pas-de-Calais), a déclaré lundi qu'elle...

Marie-Caroline Le Pen à Calais: « bien sûr, le nom Le Pen est un atout »

Marie-Caroline Le Pen, candidate sur la liste RN aux élections municipales à Calais (Pas-de-Calais), a déclaré lundi qu'elle...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marie-Caroline Le Pen, candidate sur la liste RN aux élections municipales à Calais (Pas-de-Calais), a déclaré lundi qu'elle serait "ravie" de pouvoir faire profiter sa liste du patronyme Le Pen, qui est "un atout" selon elle.

"Bien sûr, oui, dans une ville où Marine Le Pen a fait 57%" au second tour de la présidentielle de 2017, "ce serait bête de dire que s'appeler Le Pen n'est pas un atout", a déclaré sa soeur aînée, en 18e position sur la liste emmenée par Marc de Fleurian.

"Bien sûr, c'est un atout. Et si je peux m'en servir et en faire profiter la liste (...) j'en serais ravie !" a-t-elle ajouté lors de la présentation à la presse de cette liste.

Dénonçant le bilan de la maire LR sortante, Natacha Bouchart, Marie-Caroline Le Pen a mis en garde les Calaisiens contre "l'immigration de transit" qui, selon elle, "peut se transformer en immigration de peuplement".

"C'est ce qu'il se passe en Seine-Saint-Denis par exemple et c'est irréversible (...) Ne croyez pas Mme Bouchart qui a été très ambiguë sur la question des migrants parce que je pense que le projet, c'est d'établir les migrants dans Calais", a-t-elle affirmé.

En raison de sa position sur la liste RN, Marie-Caroline Le Pen, 60 ans, ne devrait être élue au conseil municipal que si cette liste l'emporte face notamment à celle de Natacha Bouchart, soutenue par LREM et favorite du scrutin.

Longtemps présentée comme celle qui pourrait succéder à son père Jean-Marie, Marie-Caroline Le Pen, qui s'était engagée très jeune au Front national, a été candidate aux législatives de 1997 dans les Yvelines. Pendant cette campagne, Jean-Marie Le Pen avait défrayé la chronique en s'en prenant physiquement, devant les caméras de télévision, à la candidate socialiste Annette Peulvast-Bergeal, qui l'avait ensuite emporté au second tour.

L'aînée des filles Le Pen s'était brouillée l'année suivante avec le clan familial en ralliant, avec son mari, le MNR de Bruno Mégret, dont elle a démissionné en 2000.

Dès 2011, Marine Le Pen avait publiquement déclaré avoir "totalement pardonné" à sa soeur, qui a réintégré le FN en 2016. Marie-Caroline Le Pen s'est ensuite publiquement réconciliée avec son père, en juin 2018, à l'occasion du 90e anniversaire du patriarche.

Partager cet article

Dans la même thématique

Marie-Caroline Le Pen à Calais: « bien sûr, le nom Le Pen est un atout »
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le

Senat- Questions au gouvernement
11min

Politique

« Sa détermination reste totale » : de retour au Sénat, Bruno Retailleau retrouve sa « base arrière »

L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.

Le