Marine Le Pen en visite à Moscou vendredi
Marine Le Pen, candidate du FN à l'élection présidentielle, est attendue vendredi à Moscou où elle doit rencontrer des...

Marine Le Pen en visite à Moscou vendredi

Marine Le Pen, candidate du FN à l'élection présidentielle, est attendue vendredi à Moscou où elle doit rencontrer des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen, candidate du FN à l'élection présidentielle, est attendue vendredi à Moscou où elle doit rencontrer des responsables parlementaires russes, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

A moins d'un mois du premier tour de l'élection présidentielle, la présidente du Front National doit participer aux travaux de la commission des Affaires étrangères de la Douma, la chambre basse du Parlement, puis rencontrer son président Viatcheslav Volodine, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'Assemblée, Konstantin Tarassov.

"Je vous confirme le voyage de Marine Le Pen demain à Moscou", a confirmé son entourage à l'AFP.

Le président de la commission des Affaires étrangères de la chambre basse du Parlement, Leonid Sloutski, a précisé aux agences russes que Marine Le Pen se rendait en Russie à son "invitation personnelle". Sa visite portera notamment sur "la lutte contre le terrorisme et les questions liées à la coopération franco-russe", selon lui.

Marine Le Pen est venue à plusieurs reprises en Russie et fait l'objet d'une couverture médiatique très favorable de la part des médias d'Etat.

Elle fait partie des politiciens européens qui prônent un rapprochement avec Vladimir Poutine et qui approuvent l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014 par la Russie.

Une banque privée russe, qui a depuis fait faillite, avait prêté en 2014 9 millions d'euros au FN, suscitant des soupçons de volonté du Kremlin de soutenir le parti de Marine Le Pen. Le principal parti d'extrême droite en France avait alors expliqué que les banques françaises avaient refusé de lui prêter de l'argent.

La Russie est accusée de chercher à promouvoir des candidats europhobes, notamment populistes, dans les scrutins sur le Vieux Continent. Le Kremlin a vu d'un bon oeil le Brexit en Grande-Bretagne et l'arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a estimé jeudi que Marine Le Pen n'était pas une "populiste" mais une "réaliste" ou une "antimondialiste".

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le