Marine Le Pen: l’affaire Fillon « a assez duré »

Marine Le Pen: l’affaire Fillon « a assez duré »

L'affaire Fillon "a assez duré" et il est "temps qu'on en revienne aux problèmes qui intéressent les Français", a estimé la...
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L'affaire Fillon "a assez duré" et il est "temps qu'on en revienne aux problèmes qui intéressent les Français", a estimé la présidente du FN, Marine Le Pen, elle-même aux prises avec la justice, dans une interview au journal La Provence.

"Je n'ai pas de conseil à donner à M. Fillon, c'est un grand garçon. J'ai déjà dit que je considérais que cette affaire a rompu le lien de confiance entre François Fillon et une grande partie des Français, parce que les accusations visent un enrichissement personnel et familial", a expliqué la candidate d'extrême droite à l'élection présidentielle au quotidien, dans une interview à paraître dimanche.

"Pour le reste, c'est à lui de voir ce qu'il doit faire. Et je le répète, il est urgent que nous puissions en revenir à un débat de fond", a-t-elle estimé, moins de 24 heures après l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet national financier sur les soupçons d'emplois fictifs visant la famille du candidat LR à la présidentielle.

La candidate du Front national, qui apparaît régulièrement en tête dans les sondages sur les intentions de vote au premier tour de la présidentielle, est également dans le collimateur de la justice.

Plusieurs de ses proches ont été mis en examen ces derniers jours dans plusieurs affaires financières. Frédéric Chatillon, pilier de la communication du Front national à travers sa société Riwal, a été mis en examen dans l'enquête sur le financement des campagnes électorales du parti frontiste en 2014 et 2015 pour abus de biens sociaux.

Une autre enquête, sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants de députés FN au Parlement européen, a conduit à la mise en examen de la chef de cabinet de Marine Le Pen, Catherine Griset et le siège du FN à Nanterre (Hauts-de-Seine) a été perquisitionné la semaine dernière.

Convoquée mercredi par les enquêteurs, la présidente du Front national, qui bénéficie de l'immunité parlementaire en tant que députée européenne, a refusé de s'y rendre, justifiant son refus par la période électorale qui ne permet, selon elle, "ni la neutralité ni la sérénité nécessaire au fonctionnement correct de la justice".

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