Marine Le Pen pas disposée à « un combat de catch » avec Poutou
Marine Le Pen a défendu dimanche l'immunité parlementaire fustigée par Philippe Poutou lors du débat télévisé entre les candidats...

Marine Le Pen pas disposée à « un combat de catch » avec Poutou

Marine Le Pen a défendu dimanche l'immunité parlementaire fustigée par Philippe Poutou lors du débat télévisé entre les candidats...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen a défendu dimanche l'immunité parlementaire fustigée par Philippe Poutou lors du débat télévisé entre les candidats à la présidentielle, expliquant ne pas avoir souhaité se livrer à "un combat de catch" avec le candidat du NPA.

"Vous croyez que je vais me lancer dans un combat de catch avec M. Poutou, sérieusement ?", a lancé la candidate du Front national, interpellée lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro sur son manque de réactivité face aux attaques de Philippe Poutou.

"Ce n'est pas un candidat sérieux", a-t-elle jugé. "C'est un candidat qui est venu dire sur un plateau qu'il se moquait totalement des Français, vous croyez que je vais engager le débat avec quelqu'un qui dit ça ? Non".

"C'est-à-dire que tous les candidats ne sont pas députés et à ce titre protégés des manoeuvres du pouvoir par l’immunité parlementaire qui est là précisément pour éviter que le pouvoir ne s'attaque à des députés d'opposition", a-t-elle poursuivi.

La présidente du FN a indiqué qu'elle garderait l'immunité parlementaire si elle était élue présidente. "L'immunité parlementaire n'est pas une immunité pénale, c'est une immunité parlementaire, c'est-à-dire que c'est à votre parlement de déterminer si vous n'êtes pas victime de la part du pouvoir politique d'un +fumus persecutionis+".

Lors du débat télévisé mardi dernier, Philippe Poutou avait accusé Marine Le Pen et François Fillon de "piquer dans les caisses publiques" et, concernant la présidente du FN, de ne pas répondre aux convocations des juges.

"Le FN se dit anti-système mais se protège grâce aux lois du système avec son immunité parlementaire et refuse d'aller aux convocations policières, donc peinard!", avait lancé le candidat trotskiste. "Nous, quand on est convoqué par la police, nous n'avons pas d'immunité ouvrière, on y va", avait ironisé l'ouvrier de chez Ford, suscitant des applaudissements dans la salle.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01221444_000001
4min

Politique

Otages français en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, mais « ils ne sont pas libres », précise l'avocate des familles

Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran suite à des accusations d’espionnage, « sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a annoncé Emmanuel Macron sur X. Les avocats des familles précisent qu'ils ne sont pas libres et toujours empêchés de regagner la France

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
10min

Politique

« Vexations », échanges « pas fluides », négos avec le PS : pourquoi la relation entre le Sénat et le gouvernement Lecornu s’est détériorée

Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.

Le

Marine Le Pen pas disposée à « un combat de catch » avec Poutou
5min

Politique

« C’est à la fin de la partie qu’on comptera les choses » : sur le budget, les socialistes veulent encore laisser du temps au gouvernement

Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.

Le