Marine Le Pen précise qu’elle ira chez les juges « en octobre »
Marine Le Pen a précisé mercredi sur RTL qu'elle était convoquée "en octobre" par les juges financiers parisiens sur l'affaire...

Marine Le Pen précise qu’elle ira chez les juges « en octobre »

Marine Le Pen a précisé mercredi sur RTL qu'elle était convoquée "en octobre" par les juges financiers parisiens sur l'affaire...
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Marine Le Pen a précisé mercredi sur RTL qu'elle était convoquée "en octobre" par les juges financiers parisiens sur l'affaire des emplois fictifs de son parti, le Rassemblement national (RN, ex FN), au Parlement européen.

La présidente du RN avait annoncé vendredi qu'elle serait convoquée à nouveau par les juges sur cette affaire pour laquelle elle est mise en examen pour "abus de confiance".

La dirigeante politique n'a pas donné de date mais redit qu'elle se rendrait à cette convocation, sans préciser si elle répondrait aux questions des magistrats ou ferait une simple déclaration, comme lors de sa mise en examen en 2017.

Elle a souhaité réserver "aux juges la primeur de (ses) déclarations", fustigeant des magistrats "qui ont déjà décidé que nous étions coupables alors qu'ils sont censés instruire à charge et à décharge".

A ce rendez-vous, les juges pourraient lui notifier qu'elle est désormais poursuivie pour "détournement de fonds publics", un délit plus grave punissable de 10 ans de prison et d'un million d'euros d'amende.

Selon des sources proches du dossier, l'ensemble des mises en examen --15 à ce jour-- dans cette affaire doivent faire l'objet d'une requalification générale, en raison d'un arrêt de la Cour de cassation qui a validé la possibilité de poursuivre des parlementaires pour "détournement de fonds publics".

Les juges Claire Thépaut et Renaud Van Ruymbeke soupçonnent le RN d'avoir "de manière concertée et délibérée (...) organisé le système de détournement" des fonds européens "à son profit" pour financer des emplois de permanents au parti.

Dans une décision inédite prise le 28 juin, ils ont ordonné la saisie de 2 millions d'euros d'aide publique qui devaient revenir au RN, craignant que le parti, très endetté, ne puisse pas rembourser d'éventuels dommages.

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