Invités à débattre du budget 2025 sur Parlement hebdo, le rapporteur LR de la commission des finances du Sénat, Jean-François Husson, et le député PS Arthur Delaporte, s’opposent sur le sujet. « Il faudra bien faire des efforts », défend le sénateur LR, quand le socialiste dénonce « un effort incommensurable ».
Marine Le Pen promet aux Bas-Rhinois de leur “rendre l’Alsace”
Par Public Sénat
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Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a pris mercredi l'engagement devant ses partisans à Monswiller (Bas-Rhin) de leur "rendre l'Alsace", tout en redisant qu'elle souhaite supprimer les conseils régionaux.
Développant sa "révolution de la proximité" devant plus d'un millier de partisans et une salle débordante de supporters "Bleu marine" dans ce village situé près de Saverne, Mme Le Pen s'en est pris à l'Union européenne qui "méconnaît totalement la réalité des gens car elle s'en moque éperdument."
"Voyez ces grosses régions fusionnées, j'en ai été victime dans le Nord, avec les Hauts-de-France. Vous aussi, ici, avec la mastodonte Grand Est qu'on vous a imposé", a-t-elle relevé, sous les "On est chez nous".
"Ce Grand Est, il ne représente rien, il n'a ni histoire ni sens ni cohérence et il ne fonctionne pas du tout", a-t-elle lancé.
"Mon projet est à l'opposé de ces mastodontes. Ainsi je vous l'annonce, et j'en prends l'engagement ce soir devant vous: en mettant fin aux Conseils régionaux et a fortiori aux régions fusionnées, je vous rendrai l'Alsace", a poursuivi la patronne du FN, sous une grande clameur.
"Je la rendrai d'ailleurs à tous les Français, libérée de cette coque administrative +Grand Est+", a-t-elle dit.
"Non seulement nous ferons de substantielles économies, par exemple sur les frais de 2.000 conseillers régionaux rémunérés en France, mais nous pourrons aussi faire revivre des noms qu'on a tenté d'enfouir, qu'on a fait, malgré leur histoire glorieuse, purement et simplement disparaître... Alsace bien sûr! Picardie! Lorraine! Champagne-Ardenne! Aquitaine! Auvergne! Limousin!" a énuméré la patronne du FN.
Pour la fille de Jean-Marie Le Pen, "tous ces noms fleurent si bon la France, tous ces noms sont la France millénaire et éternelle".
"Sur les panneaux de nos routes, ce n'est pas +Grand Est+ qu'il faut inscrire mais Alsace! Haut-Rhin! Bas-Rhin!" a encore plaidé l'eurodéputée, sous les applaudissements.
Et de rappeler aussitôt qu'elle entend "conserver trois niveaux administratifs", commune, département, État, mais plus les intercommunalités, les régions et l'Union européenne, car "honnêtement ça suffit bien."
Dans un Bas-Rhin frontalier avec l'Allemagne, Mme Le Pen a aussi assuré, pour parer à toute "caricature", que "contrôler les frontières, ce n'est pas les fermer par un rideau de fer."
"Les travailleurs frontaliers auront un dispositif spécial, reconnaissant leur statut. Ils n'auront rien à redouter du retour des frontières", a-t-elle garanti.