Marine Le Pen suggère que les « gilets jaunes » puissent manifester sur les Champs-Elysées

Marine Le Pen suggère que les « gilets jaunes » puissent manifester sur les Champs-Elysées

Marine Le Pen a suggéré vendredi que les "gilets jaunes" puissent être autorisés à manifester sur les Champs-Élysées, après avoir...
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Marine Le Pen a suggéré vendredi que les "gilets jaunes" puissent être autorisés à manifester sur les Champs-Élysées, après avoir contesté la veille la proposition du gouvernement de se réunir sur le Champ-de-Mars, un moyen selon elle de minimiser la manifestation.

"Qu'est-ce qui justifie que le peuple français ne puisse pas manifester sur les Champs-Élysées, où beaucoup d'autres rassemblements (Coupe du Monde, Nouvel An...) ont lieu ?", a demandé sur Twitter la présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN), qui soutient ce mouvement mais n'a pas manifesté personnellement le 17 novembre.

Marine Le Pen n'ira pas non plus dans la rue samedi, considérant que le rôle d'un chef de parti politique est d'inciter les gens à changer la politique par le "vote". Son proche conseiller Philippe Olivier manifestera lui à Paris "dans le secteur des Champs-Élysées".

Marine Le Pen avait accusé jeudi le gouvernement de vouloir "minimiser le mouvement" en proposant le Champ-de-Mars, "qui est une place gigantesque".

Dans un autre tweet vendredi, la finaliste de la présidentielle en 2017 exprime son "sentiment diffus que les gilets jaunes, pourtant pacifiques, ne sont pas traités avec la mansuétude et la bienveillance dont bénéficient les milices d'extrême gauche, qui font systématiquement preuve de violence, en toute impunité".

Son compagnon et député RN des Pyrénées-Orientales Louis Aliot a indiqué à l'AFP qu'il manifesterait samedi à Perpignan, dont il brigue la mairie. Défileront également hors de Paris le député du Nord Sébastien Chenu et l'eurodéputé Nicolas Bay. Le député du Gard Gilbert Collard rejoindra lui les gilets jaunes à Paris.

Jordan Bardella, dont le nom circule pour conduire la liste du RN aux élections européennes, a précisé sur BFMTV qu'il serait samedi "probablement à Paris". "C'est le cri de cette France d'en bas qui aujourd'hui a exprimé un ras-le-bol. Le président de la République doit les entendre" et "renoncer à cette augmentation des tarifs de l'essence".

"S'il y a des débordements et s'il y a des individus qui viennent pour casser (…), le gouvernement en portera la responsabilité", a prévenu le chef des jeunes RN.

Après avoir écarté le scénario d'un rassemblement place de la Concorde, le ministère de l'Intérieur a proposé jeudi que les manifestants se réunissent sur l'esplanade du Champ-de-Mars. Mais des "gilets jaunes" ont rapidement rejeté cette hypothèse.

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