Marine Le Pen veut croire à la victoire des « nations européennes » en 2019

Marine Le Pen veut croire à la victoire des « nations européennes » en 2019

Marine Le Pen a jugé possible mardi la victoire aux élections européennes des partis nationaux-populistes, dont plusieurs...
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Marine Le Pen a jugé possible mardi la victoire aux élections européennes des partis nationaux-populistes, dont plusieurs représentants étaient réunis autour du FN à Nice, où ils ont défendu "l'identité" des nations et les origines helléno-chrétiennes de "la civilisation" européenne.

"La perspective d'obtenir une majorité pour changer l'Europe n'est pas si improbable. A nous de construire cette victoire historique", a déclaré la présidente du FN devant plusieurs centaines de militants, en grande majorité de son parti, réunis au palais des Congrès de Nice.

Nice "nous renvoie à la déesse (grecque) Nikaia, la déesse de la victoire. Je veux voir (...) un engageant et beau présage. Alors vive l’Europe des nations européennes!", a ajouté l'ancienne candidate à la présidentielle pour qui la sortie de la France de l'UE n'est plus une priorité comme pendant sa campagne.

La dirigeante du FN, qui a engagé son parti dans une nouvelle stratégie d'alliances, a souhaité en France "réaliser le score le plus haut possible avec une liste d'ouverture" à "tous les courants nationaux-souverainistes".

En Europe, elle a exprimé aussi le vœu de nouer "des alliances avec les autres mouvements européens" notamment au sein du groupe Europe des nations et des libertés, ENL, au Parlement européen, auquel appartient le FN, et au-delà.

"Nous pensions que nous ne pourrions changer d'Europe que par la voie de l’Élysée. (…). Nous pouvons changer d'Europe (à partir) de l'Europe", a estimé la finaliste de la présidentielle française.

Dénonçant une "Union anti-européenne", qui "ne sert pas l'idée de l'Europe, mais travaille à sa destruction par dilution et par submersion", elle a dénoncé "cette folie migratoire qui est en train de faire sombrer l'Europe" et déploré que "plus l'Union européenne a du pouvoir, moins les États en ont".

Elle a défendu comme plusieurs représentants des partis invités l'"héritage helléno-chrétien" de l'Europe "que nous brandissons avec fierté" et "les valeurs d'une civilisation parmi les plus brillantes de l'humanité".

La députée du Pas-de-Calais s'en est pris au président Emmanuel Macron qui, selon elle, considère que "les racines" de l'Europe "sont mortes" et "réitère son idée selon laquelle il n'y aurait pas de culture française" mais "un monde nomade".

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