Marine Le Pen voudrait des groupes parlementaires à 10 députés plutôt que 15
Marine Le Pen, nouvelle députée FN du Pas-de-Calais, a plaidé mercredi pour des groupes parlementaires constituables dès 10...

Marine Le Pen voudrait des groupes parlementaires à 10 députés plutôt que 15

Marine Le Pen, nouvelle députée FN du Pas-de-Calais, a plaidé mercredi pour des groupes parlementaires constituables dès 10...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen, nouvelle députée FN du Pas-de-Calais, a plaidé mercredi pour des groupes parlementaires constituables dès 10 députés au lieu de 15 actuellement, ce qui "permettrait à tous les Français d'avoir des députés dans un groupe qui les représente".

Si la majorité est "cohérente et logique avec elle-même, si elle considère que tous les Français doivent être représentés, pourquoi ne pas abaisser le nombre de parlementaires nécessaires pour faire un groupe à 10 plutôt qu'à 15?", a demandé Marine Le Pen sur BFMTV - RMC.

"Ca permettrait à tous les Français d'avoir des députés dans un groupe qui les représente et qui peut travailler de manière équitable", a estimé la patronne du FN.

Son parti compte huit députés à l'Assemblée nationale, où siègent aussi Nicolas Dupont-Aignan, député Debout la France de l'Essonne avec qui elle avait formé une éphémère alliance entre les deux tours de la présidentielle, et Jacques Bompard, député Ligue du Sud du Vaucluse, aux relations tumultueuses avec le FN dont il est un ancien dirigeant.

Auparavant, Mme Le Pen avait assuré que "le premier acte de rétablissement de la confiance dans la vie publique, c'est la proportionnelle (qui est) le seul moyen de faire baisser l'abstention considérable aux législatives, qui fait que l'Assemblée nationale y perd en termes de légitimité".

"Le Premier ministre s'est engagé - il n'est pas le premier, cette promesse a été faite je crois à chaque quinquennat - à une dose de proportionnelle. Dans leur esprit, c'est 10%, mais honnêtement ce sont des miettes", juge la dirigeante d'extrême droite.

"Pourquoi ne pas mettre en oeuvre la proportionnelle intégrale, quitte à mettre une prime à la liste arrivée en tête pour permettre d'avoir une forme de stabilité à l'Assemblée nationale ?", a-t-elle interrogé, reprenant là une proposition formulée pendant la présidentielle.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01066724_000014
8min

Politique

Référendum sur l’immigration : une pétition controversée relance le débat enterré au Sénat en 2023

Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.

Le

Marine Le Pen voudrait des groupes parlementaires à 10 députés plutôt que 15
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Marine Le Pen voudrait des groupes parlementaires à 10 députés plutôt que 15
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le