Marion Maréchal brandit l’écologie comme combat « naturel » des conservateurs
Marion Maréchal, ancienne députée du Front national, officiellement en retrait de la politique française, a assuré mardi à Rome...

Marion Maréchal brandit l’écologie comme combat « naturel » des conservateurs

Marion Maréchal, ancienne députée du Front national, officiellement en retrait de la politique française, a assuré mardi à Rome...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marion Maréchal, ancienne députée du Front national, officiellement en retrait de la politique française, a assuré mardi à Rome que l'écologie constituait un combat "naturel" des conservateurs.

"Au-delà de nos différences, nous pouvons tous assumer le terme de +conservateurs+ car nous tous défendons une vision commune du genre humain et son extension naturelle, la communauté nationale. Nous sommes le nouvel humanisme de ce siècle", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de l'extrême droite européenne.

"Nous connaissons et nous défendons tous les besoins de l'âme humaine: ordre, liberté, obéissance, responsabilité, hiérarchie, honneur, sécurité", a-t-elle poursuivi, des besoins "essentiels pour l'être humain mais le progressisme refuse de les satisfaire".

Et "il est évident pour moi que l'écologie est un conservatisme, désolé Greta..", a encore dit la nièce de Marine Le Pen, la patronne du Rassemblement national. "Même dans le mot écologie on trouve cette racine "eco", "eco" qui signifie la maison en grec. Préserver nos territoires, la biodiversité de nos paysages, devrait être le combat naturel des conservateurs".

Le sujet principal de la conférence organisée par des groupes conservateurs est l'héritage intellectuel du pape Jean Paul II et du président américain Ronald Reagan.

Parmi les participants figurent, entre autres, le Premier ministre souverainiste hongrois Viktor Orban, Giorgia Meloni, cheffe de Fratelli d'Italia (FDI, extrême droite) et Marion Maréchal.

"La montée du nationalisme en Europe et en Amérique, et partout dans le monde démocratique, est considérée par de nombreuses personnes comme une menace à l'ordre libéral instauré après la guerre", écrivent les organisateurs dans leur présentation de la conférence.

"Mais d'autres personnes considèrent l'importance renouvelée du patriotisme et de la liberté des nations comme la poursuite des meilleures traditions politiques du siècle dernier. Alors le nouveau conservatisme national est-il une menace ou au contraire une vertu ?", ajoutent-ils en se proposant d'y répondre au cours de la conférence.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Marion Maréchal brandit l’écologie comme combat « naturel » des conservateurs
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le