Marseille : la sénatrice Samia Ghali lance son micro-parti « pour les municipales »
La sénatrice des Bouches-du-Rhône a créé son micro-parti, « Marseille avant tout ». Ce « nouveau bébé » est une première étape en vue d’une possible candidature aux municipales. Samia Ghali n’a pour le moment pas repris sa carte au Parti socialiste, mais elle « reste au groupe PS ».

Marseille : la sénatrice Samia Ghali lance son micro-parti « pour les municipales »

La sénatrice des Bouches-du-Rhône a créé son micro-parti, « Marseille avant tout ». Ce « nouveau bébé » est une première étape en vue d’une possible candidature aux municipales. Samia Ghali n’a pour le moment pas repris sa carte au Parti socialiste, mais elle « reste au groupe PS ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les européennes sont dans moins de deux mois. Mais d’autres préparent déjà les élections municipales de 2020. La sénatrice Samia Ghali vient ainsi de créer son micro-parti, « Marseille avant tout », comme le révèle Libération ce jeudi dans sa newsletter consacrée à la cité phocéenne. « C’est mon nouveau bébé » confirme à publicsenat.fr la sénatrice des Bouches-du-Rhône, en marge des questions d’actualité au gouvernement au Sénat.

« C’est une structure de dialogue et de financement, dans un objectif de préparation pour des élections » explique pudiquement l’élue des quartiers nord de Marseille, avant de reconnaître plus franchement : « C’est certainement pour les municipales ». On s’en doutait, mais ça va mieux en le disant.

« Je veux permettre à chacun de ne pas se sentir coincé, s’il vient avec Ghali »

La sénatrice des Bouches-du-Rhône n’a pas non plus « pour l'instant » repris sa carte au Parti socialiste, comme elle l’explique au quotidien. La situation du PS n’est peut-être pas des plus porteuse actuellement… « Au vu de ce que je vois, il y a plein de choses qui m’interrogent » explique Samia Ghali depuis la Salle des conférences de la Haute assemblée. Un choix qui ne semble pas étranger au futur scrutin municipal. « Ma carte, c’est anecdotique. Je reste au groupe PS » précise-t-elle, mais « mon micro-parti peut rassembler tout le monde. Je veux permettre à chacun de ne pas se sentir coincé, s’il vient avec Ghali » (sic).

Si Samia Ghali se lance, les municipales marseillaises pourraient prendre des allures de duel de sénateurs. Le sénateur LR Bruno Gilles a déjà fait acte de candidature dans son camp, tout comme le sénateur RN, Stéphane Ravier. Les responsables locaux de LREM ont décidé de leur côté de présenter des candidats dans chaque arrondissement. La bataille pour l’après Gaudin est lancée.

Partager cet article

Dans la même thématique

General policy speech by Prime Minister at Senate
5min

Politique

Budget : comment la procédure de la « lettre rectificative » pourrait « acter la suspension de la réforme des retraites »

Alors que le gouvernement envisage de suspendre la réforme des retraites par voie d’amendement, le gouvernement pourrait également modifier le projet de loi de financement de la sécurité sociale afin de garantir la suspension de la réforme de 2023, même si le Parlement ne parvient pas à examiner le texte dans les délais fixés par la Constitution.

Le

Marseille : la sénatrice Samia Ghali lance son micro-parti « pour les municipales »
4min

Politique

En vidéo - Gilbert Bouchet : le combat d’une vie contre la maladie de Charcot

Le sénateur de la Drôme, Gilbert Bouchet, s’est éteint ce lundi 20 octobre, des suites de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), plus connue sous le nom de maladie de Charcot. Diagnostiqué il y a deux ans, il avait fait de son combat contre cette maladie rare et incurable une cause nationale. En avril 2025, les caméras de Public Sénat l’avaient suivi.

Le

Marseille : la sénatrice Samia Ghali lance son micro-parti « pour les municipales »
3min

Politique

Décès de Gilbert Bouchet : que prévoit sa loi sur la maladie de Charcot ?

Le sénateur Les Républicains de la Drôme, Gilbert Bouchet, est décédé ce lundi 20 octobre à l’âge de 78 ans, des suites de la maladie de Charcot. Quelques mois avant sa disparition, il avait vu sa proposition de loi pour améliorer la prise en charge des maladies évolutives graves définitivement adoptée par le Parlement, en février dernier.

Le