Marseille: Mélenchon retient ses coups face à Mennucci, qui attaque En Marche

Marseille: Mélenchon retient ses coups face à Mennucci, qui attaque En Marche

Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui se présente à Marseille, a retenu ses coups mercredi pour son...
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Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui se présente à Marseille, a retenu ses coups mercredi pour son unique rencontre d'avant-premier tour avec le candidat sortant Patrick Mennucci, investi par un parti socialiste sur lequel il a tiré jusque-là à boulets rouges.

"Je ne suis pas venu ici pour contrer les intentions de M. Mennucci pour qui j'ai du respect", a assuré Jean-Luc Mélenchon lors de ce débat à cinq candidats organisé par France 3 Provence-Alpes, La Provence et France Bleu Provence.

"C'est un homme engagé", a poursuivi M. Mélenchon, qui ambitionne de ravir au socialiste la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône, où il avait fait l'un de ses meilleurs scores au 1er tour de la présidentielle (39%). "Je ne suis l'ennemi de personne, je suis un concurrent, un adversaire qui porte un programme."

M. Mélenchon s'était montré très tendu avant le débat, s'en prenant aux organisateurs après avoir été pris en photo dans les couloirs pendant qu'une militante d'En Marche lui serrait la main.

Durant le débat, le leader de La France Insoumise a estimé que se concentrer sur les questions nationales permettrait de résoudre "les problèmes quotidiens" des Marseillais. Il a dénoncé les projets d'Emmanuel Macron et du gouvernement sur la loi travail et la sécurité.

De son côté, Patrick Mennucci a estimé que siéger à l'Assemblée nationale lui avait permis de plaider la cause de Marseille à Paris.

Il a de nouveau lancé des piques à Jean-Luc Mélenchon sur son "parachutage", jugeant important qu'un député ait "quelques mots d'amour de compréhension pour l'endroit où on est, et pas seulement des éléments qui pourraient ressembler à ce que dirait un touriste".

Le socialiste, à la peine dans les sondages, a surtout visé la candidate d'En Marche, Corinne Versini, dont une bonne performance dimanche pourrait lui coûter la qualification pour le second tour. Si elle est élue, Mme Versini "se contentera de défendre les intérêts du Medef à l'Assemblée nationale", a-t-il déclaré.

"Je ne suis ni la baronne Seillière ni Carlos Ghosn. J'ai des fins de mois difficiles: quand je fais les salaires de mes employés j'ai du mal", a répondu Mme Versini, directrice générale d'une start-up, Gene'Ink, qui a eu des responsabilités à l'UPE 13, une organisation patronale locale.

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