Martinez: le RN n’est « pas bienvenu » à la manifestation du 5 décembre
Le Rassemblement national n'est "pas le bienvenu" dans les manifestations du 5 décembre contre la réforme des retraites, a...

Martinez: le RN n’est « pas bienvenu » à la manifestation du 5 décembre

Le Rassemblement national n'est "pas le bienvenu" dans les manifestations du 5 décembre contre la réforme des retraites, a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le Rassemblement national n'est "pas le bienvenu" dans les manifestations du 5 décembre contre la réforme des retraites, a indiqué vendredi sur France 2 Philippe Martinez, à qui le vice-président du RN Jordan Bardella a répondu que la CGT n'était "pas propriétaire de la contestation".

Interrogé sur les propos de la présidente du RN Marine Le Pen, qui avait annoncé mercredi qu'elle n'irait pas manifester mais qu'il "y aura sûrement des responsables du RN qui iront", le secrétaire général de la CGT a affirmé que "les solutions de gens qui sont racistes ne sont pas les bienvenues dans les mouvements sociaux".

"Le problème dans notre pays c'est pas l'immigration, c'est le partage des richesses", a-t-il poursuivi, "les thèses du rassemblement national ne sont pas les bienvenues dans les manifestations du 5 décembre".

Le vice-président du RN et eurodéputé Jordan Bardella a rétorqué sur Twitter que "la CGT n’est pas propriétaire de la contestation à la réforme des retraites !".

"Nous n’avons pas de leçons à recevoir d’un ami des islamistes et d’un traître aux travailleurs qui a appelé à voter Macron !", a ajouté M. Bardella.

Philippe Martinez a répété l'opposition de la CGT à la réforme des retraites, assurant qu'il n'y a "pas besoin de changer le système" mais qu'il faut "le modifier, l'améliorer", notamment pour les femmes, dont les pensions sont plus faibles que celles des hommes.

"Il y a des solutions simples. Nous, on est pour la retraite à 60 ans", a rappelé M. Martinez, assurant qu'"il suffit de reprendre les exonérations de cotisations dont bénéficient un certain nombre d'employeurs, ça représente 20 milliards (...) il y a de quoi financer largement la retraite à 60 ans et améliorer les pensions".

M. Martinez avait déjà critiqué la semaine dernière le soutien du RN à la mobilisation du 5 décembre, estimant que "ce n'est pas la première fois que le RN joue les opportunistes et les populistes de service". Marine Le Pen avait répondu que le patron de la CGT ne pensait qu'à "sa petite gamelle" syndicale en blâmant le RN.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Francois Bayrou recoit Marine le Pen et Jordan Bardella
3min

Politique

Le sénateur PS Eric Kerrouche veut empêcher le RN de « violer la Constitution » pour en faire « un régime autoritaire »

Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le

France Macron
5min

Politique

« Demain soir, si tout va bien, Alfred Dreyfus sera général » : le Sénat s’apprête à voter un « texte très symbolique », malgré quelques difficultés…

Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.

Le