Médecins intérimaires: des « mercenaires » qui « profitent d’un système en tension » pour Buzyn
La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a de nouveau critiqué fortement mercredi les médecins intérimaires, des ...

Médecins intérimaires: des « mercenaires » qui « profitent d’un système en tension » pour Buzyn

La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a de nouveau critiqué fortement mercredi les médecins intérimaires, des ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a de nouveau critiqué fortement mercredi les médecins intérimaires, des "mercenaires" qui "profitent d'un système en tension", évoquant un "bras de fer" avec ces professionnels qui menacent de boycotter les hôpitaux cet été.

Du fait de la limitation du numerus clausus pour la formation des médecins pendant trente ans, "nous n'avons plus assez de médecins sur le territoire pour assurer certaines disciplines, l'obstétrique, les urgences", a expliqué la ministre sur LCI.

"Des sociétés d'intérim se sont précipitées dans cette brèche" et "proposent des intérimaires qui se font payer entre 2.000 et 3.000 euros la journée. La journée", a-t-elle insisté. "Ce qui crée un déficit" dans des hôpitaux "qui sont souvent de petits hôpitaux en difficulté", qui "n'arrivent pas à recruter" sur des postes "ouverts".

"Quand la moitié de la masse salariale passe pour des intérimaires qui travaillent une semaine par mois, ça n'est pas tolérable", a dit Mme Buzyn, en critiquant des médecins qui "profitent d'un système en tension" et préfèrent "jouer les mercenaires en allant offrir leurs services une journée par mois" plutôt que de s'installer.

Mardi, à l'Assemblée, elle avait déjà critiqué ces médecins "mercenaires".

Évoquant un "bras de fer", la ministre a rappelé qu'elle avait donc souhaité "plafonner leurs revenus".

Créé fin mars, le Syndicat national des médecins remplaçants (SNMRH) a appelé les intérimaires à "boycotter" les hôpitaux publics cet été, contestant le plafonnement de leurs salaires à 1.404,05 euros brut pour une garde de 24 heures dès cette année. Ce plafond doit être abaissé à 1.287,05 euros en 2019, puis 1.170.04 euros en 2020.

Dans la même thématique

Médecins intérimaires: des « mercenaires » qui « profitent d’un système en tension » pour Buzyn
4min

Politique

Viol : le Sénat veut obliger les auteurs à suivre une injonction de soins en détention pour éviter la récidive

Mise en place en novembre dernier après le viol et le meurtre de la jeune étudiante, Philippine, la mission d’information du Sénat sur la prévention et la récidive du viol présente une vingtaine de recommandations, dont la principale consiste à faire de la détention des auteurs les plus dangereux comme un temps de prévention de la récidive.

Le

Médecins intérimaires: des « mercenaires » qui « profitent d’un système en tension » pour Buzyn
3min

Politique

Propos de Sophie Primas sur la « fin du macronisme » : « Elle a compris qu’elle avait fait une gaffe », observe François Patriat

Le président des sénateurs macronistes estime que la porte-parole du gouvernement s’est « laissée aller » dans « l’euphorie de la victoire » de Bruno Retailleau. La ministre, issue de la droite, avait vivement choqué le camp présidentiel mardi en estimant que la séquence politique ouverte par Emmanuel Macron en 2017 se clôturerait « dans les mois qui viennent ».

Le