Mélenchon a « de la peine » pour la droite, qui mériterait « un candidat présentable »

Mélenchon a « de la peine » pour la droite, qui mériterait « un candidat présentable »

Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise à l'élection présidentielle, a dénoncé mercredi les attaques de François...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise à l'élection présidentielle, a dénoncé mercredi les attaques de François Fillon contre la justice, en affirmant avoir "presque de la peine" pour la droite, qui mériterait "un candidat présentable".

"Ca me fait presque de la peine pour mes compatriotes qui auraient le droit d'avoir un candidat qui puisse être présentable, si j'ose dire", a-t-il déclaré en marge d'une visite au chantier de construction navale Piriou, à Concarneau (Finistère).

"C'est l'élection la plus importante de notre pays et nous voici tous suspendus au sort de quelqu'un qui sait d'avance qu'il va être mis en examen", a fustigé le candidat de gauche.

M. Mélenchon, en marge de sa courte visite du chantier naval au lendemain d'un meeting à Brest, a vertement critiqué les motifs avancés par François Fillon pour maintenir sa candidature, et ses critiques contre la justice:

"Tout pose problème, le motif pour lequel cette histoire a été engagée, qui témoigne quand même d'une incroyable désinvolture (...) Ensuite, ce sont des scandales emboîtés les uns dans les autres (...) Ensuite, le voici mis en examen et donc chaque citoyen est sommé par son vote de lui voter une immunité. Ca revient à ça "

"Tout est faussé et sans doute le mieux serait qu'ils (les électeurs de droite, ndlr) se choisissent un autre candidat pour qu'au moins on puisse avoir le débat", a-t-il argumenté, jugeant que "c'est le procès de la Ve République qu'il faut faire".

"Comment a-t-on pu en arriver à être tous cloués comme ça après le destin d'une personne? (...) Tout ça est insupportable", a encore affirmé le candidat de la France Insoumise.

François Fillon a annoncé à Paris qu'il serait convoqué "le 15 mars par les juges d'instruction afin d'être mis en examen", mais qu'il "ne se retirerait pas". "Ce n'est pas moi seulement qu'on assassine, c'est l'élection présidentielle", a-t-il lancé devant une foule de journalistes.

Dans la même thématique

Mélenchon a « de la peine » pour la droite, qui mériterait « un candidat présentable »
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Mélenchon a « de la peine » pour la droite, qui mériterait « un candidat présentable »
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le