Mélenchon critique l’utilisation de la force publique contre les « gilets jaunes »
Jean-Luc Mélenchon a déploré samedi à Marseille que "la force publique (ait) été utilisée seulement pour affronter les...

Mélenchon critique l’utilisation de la force publique contre les « gilets jaunes »

Jean-Luc Mélenchon a déploré samedi à Marseille que "la force publique (ait) été utilisée seulement pour affronter les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-Luc Mélenchon a déploré samedi à Marseille que "la force publique (ait) été utilisée seulement pour affronter les manifestations" de "gilets jaunes", qualifiant Emmanuel Macron de "président flashball".

Le leader de La France insoumise a annoncé qu'il se rendrait mercredi à l'Elysée pour rencontrer le président de la République. "Ils m'ont convoqué mercredi. Je ne sais pas pourquoi mais quel que soit le sujet, c'est certain que j'aurai quelque chose à lui dire", a-t-il affirmé au cours d'une conférence de presse.

"Qu'est ce que c'est que d'aller à une manif avec un œil de moins, dans quel pays voit-on ça", a lancé M. Mélenchon, avant de rejoindre une manifestation contre l'habitat indigne à Marseille, qui a rassemblé 2.500 personnes selon la police.

"1.800 blessés chez les +gilets jaunes+ et un millier de policiers blessés, et cet homme, M. Castaner, n'a rien à dire, pas le moindre mot de regret", s'est-il exclamé, évoquant le ministre de l'Intérieur.

"En tant que Marsellais je remarque aussi que le président a nié purement la mort de Mme Redouane", a-t-il dit. Une octogénaire, Zineb Redouane, est décédée début décembre à Marseille à l'hôpital après avoir été blessée, la veille alors qu'elle fermait les volets de son appartement, par des éléments d'une grenade lacrymogène, tirée pendant des heurts en marge d'une manifestation de "gilets jaunes".

L'acte 12 des "gilets jaunes", selon Jean-Luc Mélenchon, "c'est un rappel à l'ordre humain car le fossé se creuse entre celui qui dirige et le commun des mortels".

Le député de Marseille a appelé de ses voeux que la journée du 5 février soit "l'acte 1 du décloisonnement", rappelant que la CGT a appelé à une grève générale, à laquelle certains groupes de "gilets jaunes" veulent se joindre, de même que différentes organisations politiques, "notamment les Insoumis".

Partager cet article

Dans la même thématique

Mélenchon critique l’utilisation de la force publique contre les « gilets jaunes »
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le