Mélenchon demande “l’annulation” de la perquisition au siège de LFI

Mélenchon demande “l’annulation” de la perquisition au siège de LFI

Jean-Luc Mélenchon a demandé vendredi "l'annulation" de la perquisition menée mardi au siège de La France insoumise et "la...
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Jean-Luc Mélenchon a demandé vendredi "l'annulation" de la perquisition menée mardi au siège de La France insoumise et "la restitution de tout ce qui a été prélevé", lors d'une conférence de presse au siège de LFI.

Dénonçant une nouvelle fois une "offensive politique" de la "Macronie", le dirigeant des Insoumis s'est insurgé contre la saisie de matériel informatique, d'agendas, de correspondances privées et politiques ainsi que des "photos personnelles les plus intimes", "sans qu'aucun d'entre nous ne sache quel usage il va être fait de tout ça et pourquoi".

"Nous demandons l'annulation de cette perquisition et la restitution de tout ce qui a été prélevé. Tout ce qui a été pris ici l'a été illégalement et doit nous être restitué", a insisté M. Mélenchon, au lendemain de son audition par les policiers anticorruption de l'Oclciff à Nanterre, qui enquêtaient sur sa campagne présidentielle et sur les assistants d'eurodéputés de son parti. Le leader de LFI n'a pas fait état d'une démarche engagée sur le plan judiciaire.

Après Jean-Luc Mélenchon, c'était vendredi au tour de sa conseillère en communication Sophia Chikirou d'être entendue, un "bouc émissaire", a tempêté le leader des Insoumis.

"Il est prévu qu'elle soit à nouveau interrogé lundi. Je demande : quels autres chefs d'entreprise est traité de cette manière ? Est-ce qu'il s'agit du PDG de Monsanto à qui on reprocherait le glyphosate", a-t-il raillé.

Mardi, jour de l'annonce du remaniement gouvernemental, les sièges de LFI et du Parti de gauche ainsi que les domiciles de Jean-Luc Mélenchon et d'anciens assistants avaient été perquisitionnés dans une ambiance très tendue, qui a donné lieu à des accrochages avec la police.

Après ces incidents, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire" et "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique".

Vendredi, M. Mélenchon s'est une nouvelle fois insurgé de cette "offensive politique" à son encontre par "toute la Macronie qui a trouvé ses relais en instrumentalisant la police, la justice et les médias".

Le responsable a dénoncé "quatre jours de bashing ininterrompu" ainsi qu'une "agression pour essayer de faire trébucher peut-être même tomber La France insoumise". Mais, a-t-il ajouté, "si c'était ça le but de la manœuvre c'est un échec total", hormis "ici et là des esprits faibles" qui "auront peut-être été impressionnés".

Selon lui, "nulle part il n'y a eu une opération de police de type antiterroriste contre un parti politique et les différentes personnes qui travaillent pour lui", dénonçant une nouvelle fois la série de 11 perquisitions.

"La Macronie est entré en agonie et nous fait payer à nous cette agonie", a-t-il encore estimé.

Critiqué depuis trois jours pour son ton colérique et ses emportements, il a reconnu : "Bien sûr on peut être excessif et il peut arriver qu'on commette ici et là une erreur ou une autre", s'excusant auprès de la journaliste dont il a moqué l'accent du sud en expliquant qu'il avait cru qu'elle-même se moquait de lui.

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