Invités à débattre du budget 2025 sur Parlement hebdo, le rapporteur LR de la commission des finances du Sénat, Jean-François Husson, et le député PS Arthur Delaporte, s’opposent sur le sujet. « Il faudra bien faire des efforts », défend le sénateur LR, quand le socialiste dénonce « un effort incommensurable ».
Mélenchon fixe l’objectif de La France insoumise, “gouverner le pays”
Par Public Sénat
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Jean-Luc Mélenchon a fixé samedi pour objectif à son mouvement, La France insoumise, d'obtenir une majorité au terme des législatives de juin pour se mettre en position de "gouverner le pays".
"La France insoumise sera sans doute le mouvement qui rassemblera le plus de députés", a lancé M. Mélenchon lors de la convention nationale des candidats de son mouvement à Villejuif (Val-de-Marne).
"Nous sommes candidats partout, avec comme objectif gouverner le pays et constituer une nouvelle majorité", a-t-il ajouté, espérant que les 7 millions de voix (19,6% des suffrages) qu'il a obtenues au premier tour de la présidentielle donneront à son mouvement l'élan nécessaire pour remporter le scrutin des 11 et 18 juin.
"La France insoumise propose aux électeurs d'organiser une nouvelle cohabitation, de mettre en échec la politique macroniste", a-t-il dit. "Nous le pouvons, c'est à portée de main, que viennent les jours heureux!"
Le chef de La France insoumise a loué les vertus de la cohabitation: quand Lionel Jospin a été le Premier ministre de Jacques Chirac, cela "a été le moment le plus positif pour la France avec la mise en place des 35 heures: nous avons alors créé plus d'emplois qu'à aucun moment en France".
En revanche, "le président Macron a prévu de faire passer par ordonnances, cet été, une série de mesures d'une extrême gravité", a-t-il mis en garde.
Le premier vote qu'Emmanuel Macron mettra à l'ordre du jour du Parlement "sera un vote de renoncement demandé à une Assemblée soumise, et nous, nous sommes pour la composition d'une Assemblée insoumise", a lancé le candidat arrivé quatrième au premier tour de la présidentielle.
Selon lui, "la négociation entreprise par entreprise sur des questions comme les horaires de travail ou les salaires, c'est jeter tout le pays dans une compétition entre les travailleurs et les entreprises, surtout dans les plus petites". "C'est un projet de contre-révolution et de violence sociale terrible qui frappe un siècle et demi d'avancées sociales", a-t-il affirmé, qualifiant de "crevards" les députés socialistes tentés de rejoindre le mouvement d'Emmanuel Macron.
Evoquant la jeunesse du nouveau président (39 ans) et son expérience à lui (il a 65 ans), M. Mélenchon a encore estimé qu"il faut que ce jeune homme soit tempéré de sa folie par un homme âgé qui s'occupera du peuple".