Le dernier tableau de bord mensuel sur la popularité des politiques montre que celle de Jean-Luc Mélenchon grimpe en flèche, à 68% d'opinions favorables (+22 points en un mois), d'après un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio à paraître mercredi.
Jean-Luc Mélenchon passe ainsi de la 9e à la première place de ce baromètre d'avril 2017, remplaçant Alain Juppé qui prend la seconde place tout en restant à 60% de bonnes opinions.
Emmanuel Macron reste lui à la troisième place et passe de 52 à 55% de bonnes opinions.
Quatre autres candidats à la présidentielle font partie de la liste de 50 politiques soumise aux sondés.
Jean-Luc Mélenchon, le 11 avril 2017 à Villeneuve-d'Ascq
AFP
Benoît Hamon perd une place mais gagne un point (8e et 48%). Nicolas Dupont-Aignan gagne 10 places passant de la 25e à la 15e et 9 points d'opinions favorables (de 32% à 41%).
Marine Le Pen descend de la 23e à la 27e place et perd un point (de 33% à 32%).
François Fillon recule de la 36e à la 37e place mais passe de 25 à 27% de bonnes opinions. En revanche, avec 72% de mauvaises opinions, il décroche le record d'impopularité des personnalités du baromètre, devant Jean-François Copé et Marion Maréchal Le Pen (67%).
L'institut de sondage a mesuré la popularité du patron de la France insoumise dans des duels avec les trois autres candidats en tête des sondages à la présidentielle. Dans les trois duels Jean-Luc Mélenchon est préféré à son adversaire.
Une militante colle une affiche de F. Fillon sur l'une de la France Insoumise, le 10 avril 2017 à Rennes
AFP/Archives
Contre Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon est préféré par 51% des sondés contre 46% pour le candidat d'En marche!
Contre François Fillon, il l'emporte encore à 68% contre 29% pour l'ancien Premier ministre.
Enfin contre Marine le Pen, c'est toujours Jean-Luc Mélenchon que les Français préfèrent à 68% contre 27% pour la candidate du Front national.
Enquête réalisée par téléphone du 7 au 8 avril auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.
Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».
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