Emmanuel Macron a réussi à mettre en place ses réformes libérales et "a le point pour l'instant", a dit dimanche le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon sur France info.
"Nous avions un mécanisme de résistance sociale tel que le dur de la réforme libérale qui est passé sur l'Angleterre, l'Allemagne, et même le Portugal, l'Espagne, l'Italie, n'avait pas atteint la France", a déclaré M. Mélenchon.
Jean-Luc Mélenchon, le 27 octobre 2017 à Athènes
AFP
"Monsieur Macron s'en est vanté dans son interview. Il a dit : 'J'y suis arrivé en cinq mois'. Bon, il y est arrivé", a-t-il admis.
"Pour l'instant, c'est lui qui a le point. Faut pas chercher à le cacher, parce que si on raconte des histoires, on n'est pas crédible", a-t-il ajouté.
"On peut espérer reprendre le point. Et c'est clair que si la jeunesse se met en mouvement, ça y est, c'est parti, mais c'est pas le cas", a toutefois ajouté le député des Bouches-du-Rhône.
Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.
Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».
C’était attendu, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à un accord en commission mixte paritaire sur le budget de l’État. A la sortie, le rapporteur LR du Sénat a insisté sur la responsabilité du gouvernement dans cet échec alors que depuis quelques jours, l’exécutif pointait « la radicalité » de la droite sénatoriale.